Saint Justin de Naplouse — Service diocésain de la catéchèse et du catéchuménat

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Accéder au site diocésain

Service diocésain de la catéchèse et du catéchuménat Service diocésain
de la catéchèse
et du catéchuménat

Saint Justin de Naplouse

Philosophe des premiers siècles en recherche de la vérité, Justin va découvrir la foi chrétienne et comprendre que seul le Christ peut lui permettre d’approcher cette vérité tant recherchée.

Sa vie

Natif de Naplouse, ville de Palestine (ancienne Sichem dans la région de Samarie, près du puits de Jacob), Justin est né vers l’an 100. Ses parents sont des païens très aisés, ce qui lui permet de faire des études. Il va alors étudier auprès de plusieurs philosophes à la recherche de la vérité et de la sagesse. Les écoles du stoïcisme, du platonisme ne vont pas satisfaire sa quête mais la rencontre avec un chrétien lui fait prendre conscience que seul le Christ peut lui donner cette vérité recherchée. Il se convertit vers l’âge de trente ans. Il commence également une carrière d’enseignant en créant des écoles du Christ à Ephèse sur les traces de Saint Paul et à Rome. Lors des persécutions de Marc-Aurèle, alors empereur de Rome, il refuse de sacrifier aux idoles et est décapité en l’an 165.

Ses écrits

Père apologiste important du premier siècle de l’Eglise, il a su transmettre la doctrine chrétienne dans ses œuvres.

« Le terme "apologiste" désigne les antiques écrivains chrétiens qui se proposaient de défendre la nouvelle religion des lourdes accusations des païens et des Juifs, et de diffuser la doctrine chrétienne dans des termes adaptés à la culture de leur époque. » Benoît XVI

Seulement trois de ses écrits nous sont parvenus

Deux apologies

Un extrait de l'une d'elles

Le sens de l’Eucharistie

« Nous appelons cet aliment Eucharistie, et personne ne peut y prendre part, s’il ne croit à la vérité de notre doctrine, s’il n’a reçu le bain pour la rémission des péchés et la régénération, et s’il ne vit selon les préceptes du Christ. Car nous ne prenons pas cet aliment comme un pain commun et une boisson commune. De même que par la vertu du Verbe de Dieu, Jésus-Christ notre sauveur a pris chair et sang pour notre salut, ainsi l’aliment consacré par la prière formée des paroles du Christ, cet aliment qui doit nourrir par assimilation notre sang et nos chairs, est la chair et le sang de Jésus incarné : telle est notre doctrine.

Les apôtres dans leurs mémoriaux qu’on appelle évangiles, nous rapportent que Jésus leur fit ces recommandations : il prit du pain, et ayant rendu grâces, il leur dit : « Faites ceci en mémoire de moi : ceci est mon corps. » Il prit de même le calice, et ayant rendu grâces, il leur dit : « Ceci est mon sang ». Et leur donna à eux seuls. »

Première apologie chap 66

 

Le dialogue avec Tryphon

Les paroles du mystérieux vieillard, Tryphon, rencontré au bord de la mer

"Prie avant tout pour que les portes de la lumière te soient ouvertes, parce que personne ne peut voir et comprendre, si Dieu et son Christ ne lui accordent pas de comprendre" (Dial.  7, 3).

 

A lire aussi

Catéchèse de Benoît XVI sur St Justin

https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070321.html