En juillet, le Pape invite à prier pour la pastorale des malades — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

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En juillet, le Pape invite à prier pour la pastorale des malades

Dans sa vidéo mensuelle de prière, réalisée ce mois-ci en collaboration avec l'archidiocèse de Los Angeles, le Pape François élève sa prière pour que le sacrement de l’Onction des malades devienne toujours plus un « signe visible de compassion et d’espérance ». (Vatican News)

Prions pour que le sacrement de l’onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et qu’il soit de plus en plus pour tous un « signe visible de compassion et d’espérance ».

L’Église croit et confesse que le prêtre vient en aide en administrant l’Onction des malades, un sacrement qui "offre la consolation" à ceux qui souffrent d’une maladie, ainsi qu’à leurs proches. L’invitation du Pape François à la prière de toute l’Église est une façon de mettre en évidence que l’Onction des malades est un sacrement de nature communautaire et relationnelle.

Ce mois-ci, prions pour le soin pastoral des malades.
L’Onction des malades n’est pas un sacrement réservé uniquement à ceux qui sont sur le point de mourir. Non. Il est important de le préciser.
Lorsqu’un prêtre s’approche d’une personne afin de lui donner l’Onction des malades, il ne l’aide pas nécessairement à faire ses adieux à la vie. Penser ainsi, c’est renoncer à tout espoir.
C’est supposer qu’après le prêtre vient le fossoyeur.
Souvenons-nous que l’Onction des malades est un des « sacrements de la guérison », du « soin », qui guérit l’esprit.
Lorsqu’une personne est très malade, il convient de lui donner l’Onction des malades. Tout comme, lorsqu’une personne est déjà âgée, il est bon qu’elle reçoive l’Onction des malades.
Prions pour que le sacrement de l’Onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et devienne de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance.

François

La proximité de Jésus

Ce sacrement assure la proximité de Jésus à la douleur de celui qui est malade ou âgé, le soulagement de ses souffrances et le pardon de ses péchés, mais il n’est pas synonyme d’un miracle de guérison du corps ni même d’une mort imminente.

L’Onction des malades est, bien souvent, le sacrement oublié ou moins reconnu, souligne le Pape dans la vidéo. Cependant, « c’est Jésus lui-même qui vient pour soulager le malade, pour lui donner la force, pour lui donner l’espérance, pour l’aider ; et aussi pour lui pardonner ses péchés. Et cela est très beau ! »

(Source : Vatican News)

Au cœur de la faiblesse, un sacrement pour vivre

Infographie - Vidéo du Pape - juillet 2024En février, le Pape nous invitait à prier pour les malades en phase terminale. Son attention portait sur l’accompagnement humain et médical. Il se penche à nouveau vers les malades mais sous l’angle du sacrement des malades qui est à leur disposition. Il est un soutien dans la faiblesse, une compassion de la communauté chrétienne, une porte d’espérance qui s’ouvre sur la vie.

La maladie qui engage le pronostic vital, le grand âge, une grande fatigue psychique, la perspective d’une opération grave font éprouver la fragilité de la vie. Ces états de fragilité rappellent que nous sommes mortels. C’est là que le sacrement vient à notre secours. Le baptême, l’eucharistie, la confirmation, la réconciliation donnent la vie, la nourrissent, la fortifient et la libèrent en vue de l’avenir. L’onction des malades ressaisit toutes ces dimensions. Le geste de l’huile renouvelle celui du baptême et de la confirmation. La célébration, quand c’est possible, est accompagnée de la réconciliation et de l’eucharistie. C’est toute la sollicitude divine qui vient au secours du malade pour qu’il vive de la vie de Dieu. Les prières ne sont pas là pour demander une guérison physique ou un miracle, elles demandent la réunification de la vie divine dans la vie corporelle.

Dans l’Évangile, Jésus est particulièrement attentif aux malades. Souvent la guérison s’accompagne d’une parole comme « tes péchés sont pardonnés » ou bien « va et ne pèche plus ». La guérison corporelle est le signe de l’œuvre divine qui est le vrai trésor. Dans la parabole de l’homme tombé aux mains des bandits, le Samaritain, figure de Jésus, conduit le blessé à l’auberge. Le Pape voit cette auberge comme l’Église [1]. Celle-ci pourra poursuivre les soins commencés avec l’huile et le vin – les sacrements – avec une présence et des gestes de compassion. L’Église se mobilise ainsi parce que ce sont des moments forts dans la vie d’une personne. Aujourd’hui, ce sacrement se célèbre aussi dans l’église paroissiale ; les malades sont alors au centre de l’attention de la communauté.

Une porte s’ouvre. Pour certains elle s’ouvre sur un regain de forces humaines pour affronter la maladie ou l’épreuve et parfois guérir. Pour d’autres, c’est la porte du ciel qui s’ouvre. Cette porte qui pouvait apparaître redoutable devient accueillante, et c’est en paix qu’ils marchent vers elle, dans l’horizon de la miséricorde de Dieu. Ils sentent que là est leur avenir, et ce sont eux qui parfois réconfortent et encouragent leurs proches.

Le sacrement n’opère pas d’une manière magique. Le mystère de la personne et de sa liberté demeure. Parfois le chemin est long qui mène au sacrement et à la réconciliation intérieure source de paix. Ceux-là aussi, nous les portons dans notre prière.

Daniel Régent sj., Réseau Mondial de Prière du Pape France

[1] Pape François, Audience générale du 26 février 2014

(Source : Réseau mondial de prière du Pape)

 


 


Résonance

Aborder l'autre rive

Pour aborder l’autre rive, il faut déposer dans les mains du Seigneur,
Nos plus intimes tourments, nous libérer des rancœurs.
Pour franchir ce passage tant redouté,
Le Christ ne nous a jamais abandonnés,
Et recevoir le sacrement des malades pacifie, réconcilie,
Celui qui le reçoit est lavé par l’amour infini,
Son corps souffrant martyrisé par la maladie,
Se redresse une dernière fois dans la tendresse du Seigneur,
Et son âme délivrée du poids des péchés,
Légère, portée sur les ailes d’une colombe
Volera dans les cieux jusqu’aux portes du paradis,
Mes frères en humanité, prions pour que les personnes en fin de vie,
Puissent recevoir dans la paix retrouvée de leur esprit,
Cet ultime sacrement du bout du chemin,
Celui qui nous mène à la vie éternelle.
Amen                                                                                                                           
Pascale Anglès, poète

(Source : Diocèse d'Annecy)

Prière

Père plein de miséricorde,
Quel grand mystère que la fragilité du corps, la maladie qui nous affaiblit !
Combien de fois voulons-nous échapper à cette douleur,
parce que nous ne voulons pas souffrir ni voir la souffrance !
Nous savons que rien n'a de sens sans Toi,
et que tout peut être une occasion de grâce, si c'est avec Toi.
C'est pourquoi, Seigneur, au milieu de la maladie nous voulons être des signes de compassion
en apportant de la force à nos frères et sœurs, avec la grâce de l'onction des malades.
Nous demandons à ton Esprit Saint de renouveler dans toute l'Église et dans nos cœurs,
le sens profond de ce sacrement ; afin que nous puissions l'accepter comme un don et une tâche dans le soin des malades, et qu'ils puissent atteindre la paix et la guérison que tu leur accordes.
Amen