Le sport et la Foi — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

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Le sport et la Foi

Les jeux olympiques approchent à grands pas. Les sportifs sont impatients d’en découdre. Mais quel peut être leur rapport avec la religion ? Sont-ils tous pourvus de gros muscles et de petits cerveaux comme on a souvent tendance à les caricaturer ? Peut-on vivre sa Foi dans le sport ?
(Dossier réalisé par Jean-Pierre Chevaux, ECP paroisse du Val des Salines)

Déjà au temps de Jésus le sport était une activité importante et les jeux olympiques étaient un moment crucial de la carrière des sportifs. Dans ses lettres, Saint Paul compare souvent la vie chrétienne à une course ou à un combat. Sans doute imprégné de cette culture sportive, il en fait référence, en particulier, dans sa première lettre aux corinthiens : « Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. » (1 Co 9, 24). Même si le verset suivant remet chacun à sa place : « Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. » (1 Co 9, 25)

De nombreux chrétiens sont engagés dans les associations sportives. Francis Husson est le président de l’association « Sport & Foi ». Pour lui, les valeurs du christianisme sont pertinentes pour les jeunes en manque de repère : « Dans le sport, les valeurs chrétiennes peuvent prendre une grande importance. Le travail d’équipe et le respect de l’adversaire sont des notions portées par le christianisme ».

Jean-Paul II était un grand sportif

« Il était un grand sportif, a dit George Weigel, auteur de la biographie Jean-Paul. » Quand il était plus jeune, il était très actif. Il a joué au soccer (football), il a skié et il a fait des randonnées. Quand il était jeune prêtre, il était très impliqué dans son ministère à l'Université pour mettre sur pied des activités de ski et de kayak entre autres. »

« Jean-Paul II avait choisi le sport pour les valeurs qu’ils représentaient et qui étaient un des principaux véhicule de dialogue avec l’humanité et particulièrement avec les jeunes. » (Franco Carraro, président de la fédération italienne de Soccer)

On voit souvent des sportifs se signer avant d’entrer sur le terrain. Si pour certains ce n’est qu’un acte de superstition, pour d’autres c’est un véritable signe de foi.

Reina-Flor Okori, championne d'athlétisme

Championne d'Europe junior sur 100m haies, sept fois championne de France et quatre fois demi- finaliste des JO, Reina-Flor Okori est une athlète Franco-Guinéenne. Elle sera licenciée au DSA (club d'athlétisme de Besançon) durant toute sa carrière d'athlète.

« Je ne suis pas athlète parce que j'aime Dieu. Je n'aime pas Dieu parce que je suis athlète, j'aime Dieu tout simplement. »

Elle témoigne de sa foi, avec d'autres sportifs, dans un DVD intitulé « Esprit saint, corps sain : Au delà des épreuves ».

Cameron Woki rugbyman, joueur du XV de France

Titulaire de l’équipe de France de rugby et joueur du Racing92, Cameron Woki est un rugbyman de haut niveau. À 25 ans il se raconte dans un livre dont le titre est étonnant : « Je croirai toujours » (Ed. Michel Lafon). Il souhaitait évoquer sa relation avec Dieu.

C’est à l’église, dès son plus jeune âge, et au catéchisme qu’il découvre Jésus. Le prêtre africain de la paroisse, des messes joyeuses lui ont fait préférer la messe à Téléfoot ! : « Ma foi est venue comme ça, en prenant du plaisir. »

(Source : Le Pèlerin, n° 7357 du 30 novembre 2023)

Une belle histoire

Il y a quelque temps, aux Jeux paralympiques de Seattle, 9 athlètes, tous handicapés mentaux, étaient sur la ligne de départ pour la course de 100 m.

Ils couraient lorsqu’un garçon tomba sur la piste, fit quelques tonneaux et commença à pleurer. Les 8 autres l’entendirent pleurer. Ils ralentirent et regardèrent en arrière. Ils s’arrêtèrent et rebroussèrent chemin… Tous…

Une fille avec le syndrome de Down s’assit à côté de lui, commença à le caresser et lui demanda : “ Ça va mieux maintenant ? ". Alors, tous les neuf se prirent par les épaules et marchèrent ensemble vers la ligne d'arrivée. Le stade entier se leva et applaudit. Et les applaudissements durèrent très longtemps...

Le saviez-vous ?

► Les chariots de feu

" Les chariots de feu " est un film britannique de Hugh Hudson de 1981 qui évoque la vie de deux sportifs qui participeront aux JO de 1924 à Paris : Harod Habraham est juif et doit surmonter l'antisémitisme et la barrière de classe pour se mesurer sur 100m à Eric Liddell fervent protestant presbytérien.
Ce dernier ne s'alignera pas sur le 100m et renonce à une médaille qui lui était promise : ses convictions lui interdisent de courir le dimanche.
Il participera et sera vainqueur du 400m car celui-ci est programmé... un jeudi.

► Une aumonerie aux JO

Cela vous étonnera peut-être mais l’Église catholique, et d’autres religions, ne seront pas absentes des jeux olympiques. En effet, au village olympique, une aumônerie permanente (24h/24) sera à disposition des athlètes. C’est prévu dans le cahier des charges des jeux et c’est obligatoire ! Et elle est plus fréquentée qu’on ne l’imagine.

► Une piscine au Vatican

Le Pape Jean-Paul II avait fait construire une piscine à Castel Gandolfo. Il a justifié la construction en disant « qu’il en coûtait moins cher que de tenir un nouveau conclave ». Le Pape, au cours de ses 15 premières années de pontificat, prenait des vacances pour aller skier.

Dossier réalisé par Jean-Pierre Chevaux

(Cliquer sur les photos pour les agrandir)