Six catholiques défendent leur foi dans une émission de France TV Slash — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

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Six catholiques défendent leur foi dans une émission de France TV Slash

Invités de l’émission de France TV Slash « Étiquette », 6 catholiques aux profils très divers répondaient à une série de clichés sur l’Église. Parmi eux figurait le musulman converti et comédien Mehdi Djaadi.

Une mère de famille pilier de paroisse, une jeune pansexuelle couverte de tatouages et de piercings, un musulman converti… Ayant l’art de dénicher des profils pour le moins insolites, la chaîne France TV Slash a réuni 6 catholiques très différents pour répondre à des clichés concernant l’Église. Il s’agissait de l’un des épisodes de l’émission « Étiquette », consistant chaque fois à confronter des invités à une liste de préjugés sur un sujet de société plus ou moins polémique qui les concerne.

Cet étonnant cocktail a donné lieu à des échanges de fond et des réponses parfois inattendues sur le rapport de l’Église à la tradition, son ouverture au monde ou l’accessibilité des catholiques. Les invités sont plus ou moins anonymes : Emmanuelle, 49 ans, mariée et mère de trois enfants et membre de l’équipe d’animation paroissiale. Mehdi Djaadi, comédien et catholique converti de l’islam depuis 2013 et dont le spectacle « Coming out » fait ces temps-ci un carton à Paris. Ismérie, 20 ans, qui se définit comme pansexuelle (aimant aussi bien les femmes que les hommes) et croyante. Janvier, 26 ans, jeune catholique engagé et président de l’association Fide qui réunit des catholiques issus de la diversité. Domitille, 21 ans, « catholique depuis sa naissance ». Et enfin Étienne, 24 ans, catholique depuis sa naissance mais plus ou moins pratiquant.

Dans une ambiance décontractée, les participants lisent en chœur chacun des clichés qui s’affichent, puis ils décident de s’asseoir sur l’un des deux canapés, soit celui avec le coussin « vrai », soit celui portant la mention : « faux », et déploient leurs arguments. Premier cliché : « les catholiques ça n’existe plus » : tous s’accordent plus ou moins à dire que cela est faux. Deuxième cliché : « être catholique, c’est être conservateur ». Les avis sont plus partagés. Ismérie invoque l’importance pour l’Église d’évoluer avec la société pour ne pas disparaître.

Medhi et janvier font valoir la position tranchée de l’Église sur certains sujets comme l’avortement ou la sexualité comme un « squelette », une colonne vertébrale indispensable. « On a souvent évoqué le racisme et tout ça. Mais l’Église a été l’une des premières institutions à ordonner des évêques noirs, à ordonner des Asiatiques […] en réalité elle est très ouverte, chacun y a sa place, souligne Medhi Djaadi sur un ton calme et posé. Et après oui, sur certains sujets, dogmatiques, théologiques ou quoi, elle peut écouter, elle peut aussi évoluer ; mais elle est aussi garante de certaines choses. Et là dessus c’est bien que parfois elle réaffirme une autorité en disant : « Nous on défend toujours le plus faible, le plus petit, du début de la vie jusqu’à la fin de vie ». Et Emmanuelle d’ajouter : « L’Église elle est là pour nous donner un enseignement, elle est là pour nous éclairer, et ensuite à chacun de faire ses choix en responsabilité ».

(Source : Famille chrétienne)