Méditation du père Bruno Doucet pour le 4ème dimanche de carême - Année B — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Accéder au site diocésain

Doyenné Banlieue - Val de l'Ognon Doyenné Banlieue - Val de l'Ognon

Méditation du père Bruno Doucet pour le 4ème dimanche de carême - Année B

Méditation 4ème dimanche du carême

(Chroniques 36, 14-23 ; Ps 138 ; Éphésiens 2, 4-10 ; St Jean 3, 14-21)

Télécharger la méditation

 

C’est la croix du Christ qui retient mon attention en cette fin de semaine de carême. La mémoire familiale m’a révélé que, enfant, lors de voyages en voiture, je traçais le signe de la croix sur moi quand l’une d’entre elle apparaissait le long de la route. Je ne m’en souviens pas… on me l’a dit ! L’Évangile de ce 4ème dimanche de carême, Jean 3, 14-21, nous invite à lever les yeux et regarder la croix, celle où le Christ a été élevé, là où il a fait le don de sa vie par amour.

Ce jeudi après-midi, avec l’équipe pastorale de l’école et du collège Cartannaz de Pirey, nous avons réfléchi à ce que nous pourrions mettre en œuvre pour sensibiliser les enfants à la semaine sainte et au temps de Pâques. Nous avons choisi de mettre une grande croix en bois dans le hall d’entrée. Les enfants qui le veulent pourront y planter un clou, symbole du mal qui continue de faire ses ravages en nous et autour de nous. À Pâques, ils accrocheront à ces clous une fleur en papier pour rendre à cette croix ce qu’elle devrait être partout, une croix de vie, de résurrection. Ils pourront ainsi la voir, peut-être la regarder, en entrant à l’école et au collège pendant tout le temps pascal.

Durant les premiers siècles, on n’a pas représenté Jésus mort sur la croix. Les Christ byzantins nous montrent sur le gibet du supplice un Christ serein, les yeux ouverts, en costume royal. Quel contraste ! Un roi sur la croix où l’on exécutait les esclaves !

La croix est signe de victoire. Saint Jean met sur les lèvres de Jésus ce terme à double sens : quand j’aurai été « élevé ». Élevé sur le bois, élevé près de Dieu. Pour les autres évangélistes, la gloire de Dieu éclatait en Jésus au matin de la Résurrection. Pour Jean, elle rayonne déjà sur la croix, parce qu’elle est le sommet de l’Amour.

Puissions-nous durant tous ces jours qui vont nous mener à cette belle fête de Pâques prendre le temps de contempler la croix, non pas comme instrument de supplice, mais comme l’instrument par lequel notre Dieu nous dit à quel point il nous aime, à quel point il nous demande de nous aimer les uns les autres.

Bruno, votre frère prêtre

 

Moïse et le serpent de bronze (Théobule)
(Cliquer sur l'image pour voir la vidéo)

 

 

Marie-Noëlle Thabut lit et commente l'intégralité des lectures
du 4e dimanche du temps de Carême, année B (KTO TV)

à lire aussi