Méditation du père Bruno Doucet pour le 4ème dimanche du temps ordinaire - Année B — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

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Méditation du père Bruno Doucet pour le 4ème dimanche du temps ordinaire - Année B

Méditation 4ème dimanche du temps ordinaire - Année B

(Deutéronome : 18, 15-20 ; Ps 94 ; 1 Cor 7, 32-35 ; Marc 1, 21-28)

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Céline était une jeune femme pleine de vie, de projets, attentive aux autres, leur rendant service à la moindre occasion. Cet après-midi, nous avons célébré ses obsèques à l’église de Pouilley. Un accident comme il y en a malheureusement tant : sa voiture a plongé dans le Doubs un matin d’hiver.

De tous les cousins, cousines de cette grande famille, elle est la cinquième qui meurt prématurément… Certains ont essayé une parole au milieu des larmes. Elle était belle et importante la parole de ces jeunes adultes, aussi belle et importante que la parole de Dieu qui a suivi et qu’ils avaient choisie. Saint Jean ! Lui qui ne parle que d’Amour et de Vie, d’aimer non pas par de grands discours, mais en acte et en vérité. Paroles d’homme, Parole de Dieu fait homme, tout se rejoint. Paroles d’espérance, car il faut continuer la route avec ce poids en plus, mais fort de l’exemple donné par cette belle personne qu’était Céline avec sa part d’ombre et sa part de lumière, comme chacun de nous.

Ces moments passés en Église à l’occasion des funérailles de nos frères et sœurs en humanité sont des moments importants, car ils nous rassemblent et nous unissent au-delà de nos différences et de nos difficultés à vivre les uns avec les autres. Ils nous procurent une certaine paix et nous aident à nous séparer corporellement de ceux qui nous quittent.

Il y a vraiment quelque chose qui nous dépasse dans ces moments passés en Église, quelque chose de divin. Continuons d’être accueillants à toute cette souffrance, continuons de l’accompagner avec nos pauvres moyens humains mais avec notre foi rayonnante. L’Esprit souffle, travaille en chacun.

Je veux juste rendre grâce pour tous ceux et celles qui, touchés par la souffrance parfois insupportable de ceux qui sont frappés par la mort d’un proche, acceptent d’être là, de les accompagner et, en fonction de leurs compétences, se mettent au service de la liturgie des obsèques. Merci ! et Bienvenue à ceux et celles qui accepteraient de consacrer un peu de temps à ce beau et bon service de la vie des hommes !

Bruno, votre frère prêtre !

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