Méditation du père Bruno Doucet pour le 6ème dimanche du temps ordinaire - Année B — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

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Méditation du père Bruno Doucet pour le 6ème dimanche du temps ordinaire - Année B

Samedi 13 février 2021

(Lv 13, 1-2.45-46 ; Ps 31 ; 1 Co 10, 31 – 11, 1 ; Mc 1, 40-45)

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Ce matin, rencontre de l’équipe de préparation au baptême de Sidonie à Franois. Sidonie, jeune adolescente est accompagnée par Annabelle et Martin, jeunes confirmés.

Dimanche prochain, les catéchumènes du diocèse de Besançon vivront l’appel décisif autour de notre archevêque, à Luxeuil. Puis, ce seront, pendant le carême, les célébrations des scrutins à l’abbaye d’Acey et en paroisse. Et enfin, le baptême à Pâques.

Voilà presque deux ans que Sidonie se prépare à cet événement. Elle chemine, découvrant avec plaisir, comme elle nous le disait ce matin, la vie du Christ et celle des chrétiens que nous sommes.

Nous avons lu et partagé à partir de l’Évangile de ce 6ème dimanche du temps ordinaire : la guérison d’un lépreux. Aujourd’hui encore, nous avons suivi pas à pas l’attitude du Christ, ses paroles, ses gestes. Il est pris de compassion envers cet homme qui a tout risqué pour venir à sa rencontre alors qu’il est « assigné à résidence » hors de la communauté des hommes. Il est impur. Il s’agenouille devant Jésus, geste qui n’est fait à cette époque que devant Dieu. Quel regard portait ce lépreux sur Jésus ?… Quel mystère entrevoyait-il en Lui ?

Jésus, lui, est « pris de compassion ». Il est bouleversé par la situation de cet homme, par son état physique. Il tend la main et le touche ! Il touche la chair pourrie de cet homme. Il ose ce geste au risque de devenir impur à son tour aux yeux de ses concitoyens. « Je le veux, sois purifié ! »

Resituant cette rencontre de Jésus et du lépreux dans notre contexte actuel, nous avons évoqué le Covid qui nous tient éloignés les uns des autres, mais aussi toutes ces personnes migrantes. Elles aussi ont tout risqué pour échapper à des situations de mort. Elles ont traversé les mers. Certaines, nombreuses, y ont péri.

Chez nous, elles n’ont souvent plus d’existence légale parce que sans papiers, privées de ce fait de pouvoir travailler. Quel regard portons-nous sur elles ? Osons-nous aller à leur rencontre, nous approcher d’elles, être bouleversés par leur situation comme Jésus l’a été devant cet homme exclu de la communauté des hommes ? Osons-nous nous engager à leur côté ?

Avec Sidonie, Annabelle et Martin, nous avons évoqué le temps du carême qui s’ouvrira dans quelques jours. 40 jours pour relire nos vies à la lumière de l’Évangile, à la lumière de la vie du Christ. Que cet éclairage illumine nos vies et nous permette de toujours nous émerveiller de ce que l’Esprit fait grandir en nous.

Bruno, votre frère prêtre

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