Méditation du père Bruno Doucet
Méditation dimanche 1er septembre 2024
22ème dimanche du Temps ordinaire - Année liturgique B
(Dt 4, 1-2.6-8 ; Ps 14 (15), 2-3a, 3bc-4ab, 4d-5 ; Jc 1, 17-18.21b-22.27 ; Mc 7, 1-8.14-15.21-23)
Ce dimanche 1er septembre est le début d’un mois que le pape François a voulu comme un « temps pour la création ». Et ceci, jusqu’au 4 octobre, fête de St François d’Assise.
De plus en plus, nous prenons conscience combien ce monde est un bien précieux qu’il nous faut sauvegarder et surtout entretenir. Le pape François, dans son encyclique « Laudato si » écrite en 2015, nous rappelle que la nature et l’homme ne peuvent être séparés dans cette sauvegarde. Il parle alors d’écologie intégrale.
Je nous invite à relire le chapitre 13 de l’encyclique et le début du chapitre 14 intitulés : Mon appel !
« Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer. Le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d’amour, il ne se repend pas de nous avoir créés. L’humanité possède encore la capacité de collaborer pour construire notre maison commune. Je souhaite saluer, encourager et remercier tous ceux qui, dans les secteurs les plus variés de l’activité humaine, travaillent pour assure la sauvegarde de la maison que nous partageons. Ceux qui luttent avec vigueur pour affronter les conséquences dramatiques de la dégradation de l’environnement sur la vie des plus pauvres dans le monde, méritent une gratitude spéciale. Les jeunes nous réclament un changement. Ils se demandent comment il est possible de prétendre construire un avenir meilleur sans penser à la crise de l’environnement et aux souffrances des exclus.
J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous »
C’est bien le mot « conversion » qui retient mon attention en ce début d’année pastorale et de ce « temps pour la création ». La nature que j’ai pu contempler pendant cet été en montagne, et les jeunes migrants qui sont accueillis dans le réseau « Welcome » de Franois m’interpellent. J’ai, nous avons un mois pour, concrètement et spirituellement, nous convertir, c’est-à-dire prendre vraiment conscience que cette conversion participe du salut de tous.
Bruno, votre frère prêtre