La croix par le père Maurice Bez — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

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La croix par le père Maurice Bez

LA CROIX…

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« Ne craignez pas la Croix elle a été mortelle, non pas pour nous, mais pour la mort ».

Oui, la Croix a crucifié la mort. Le Christ, par sa mort sur la Croix, transforme la mort en vie, en vie éternelle .

Avez-vous remarqué combien de fois nous faisons le signe de Croix sur nous ! Déjà, au début de l’Église, Tertullien, ayant vécu entre 160 et 220 de notre ère, a écrit : « Au moment de sortir et dans nos déplacements ; au début et à la fin de toutes nos activités, au moment de nous habiller et de nous chausser, au bain, à table, en allumant les lumières, quand nous nous couchons, quand nous nous reposons, à chacune de nos activités, nous nous marquons le front avec le signe de la Croix ».

Au tout début de l’Église, la croix restait la guillotine de l’époque. En 335, Constantin et Ste Hélène firent construire la basilique de l’Anastasis (la Résurrection) sur le Golgotha. Dès lors, la croix change de signification. Elle n’est plus signe de mort. Elle n’est plus la croix infamante du vendredi Saint, elle devient le signe du Ressuscité.

Quand je me signe de la Croix, je rappelle ce que le Christ a fait pour moi : il a été jusqu’au bout de l’Amour, par le don de sa vie. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime ».

Quand je fais le signe de la Croix, je suis enveloppé, saisi par ce Dieu, qui n’est pas un solitaire, mais un Dieu « Amour », vécu avec le Fils dans un même Esprit.

« Au nom du Père et du Fils et du saint Esprit »… Amen : mon ‘oui’ pour suivre et vivre comme le Christ !

Maurice B.