Le vin dans les Saintes Écritures, une histoire inépuisable
Dès l’origine, le vin a fasciné les hommes qui lui ont attribué un pouvoir surnaturel. On imagine aisément l’effet produit sur les esprits par l’étrange bouillonnement de la fermentation transformant un jus de fruit périssable en une boisson aux vertus euphorisantes et enivrantes. Le vin ne pouvait être qu’un cadeau des dieux, fait à l’homme. Par sa ressemblance avec le sang, le vin est un symbole de vie, de force et d’énergie. « Ce sera une constante de l’histoire religieuse du Croissant fertile : le dieu du vin est celui de la renaissance, tout comme la vigne qui chaque année perd ses feuilles et semble mourir pour renaître avec plus de vigueur encore. Le vin et la vie sont tout un : c’est une idée ancrée très tôt dans les mentalités du Proche-Orient », a écrit avec justesse le géographe Jean-Robert Pitte. Le vin est aussi un signe de contradiction. Chargé de toutes les vertus par les uns, il est divinisé ; rendu responsable de tous les vices par les autres, il est rejeté.
(Source : Aleteia)
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