La Transfiguration du Seigneur — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

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La Transfiguration du Seigneur

La fête de la Transfiguration du Seigneur célèbre le jour où, sur le mont Thabor, le Christ Jésus, devant ses Apôtres Pierre, Jacques et Jean, manifesta sa gloire de Fils bien-aimé du Père, en présence de Moïse et d’Élie apportant le témoignage de la Loi et des Prophètes.
Elle est fêtée le 6 août par l’Église d’Occident et tous les Orientaux byzantins, syriens et coptes.

La fête de la Transfiguration c'est l'occasion de faire mémoire de tous ces moments où Dieu s'est révélé dans nos vies. Vous savez, ces moments, ces personnes, qui nous ont révélé quelque chose de plus grand que notre horizon terrestre.


Transfiguration, manifestation de la Divinité de Dieu (Église catholique en France)

6 août : fête de la Transfiguration

Le Christ apparaît dans toute sa gloire à Pierre, Jacques et Jean, ses apôtres, sur le mont Thabor, préfigurant sa résurrection.

« Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante » (Lc 9,29 b-30).

Le 6 août, quarante jours avant l’Exaltation de la Croix, la Transfiguration du Seigneur rappelle comment le Christ voulut « préparer le cœur de ses disciples à surmonter le scandale de la croix », mais elle est aussi une annonce de la « merveilleuse adoption » qui fait de tous les croyants des fils de Dieu en son Fils Jésus, et de la clarté dont resplendira un jour le corps entier de l’Église.

Le quarantième jour avant l’Exaltation de la sainte Croix, nous célébrons la Transfiguration du Seigneur. La fête est connue en Orient dès la fin du Vème siècle. Elle commémore vraisemblablement La Transfiguration du Seigneur selon Giovanni Bellinila dédicace des basiliques du Mont Thabor.

La fête du Seigneur, la Transfiguration célèbre la vision de la Gloire du Christ qu’eurent Pierre, Jean et Jacques, huit jours après la confession de Pierre à Césarée et la première annonce de la Passion. Le Seigneur voulait fortifier leur cœur à la perspective des souffrances qui l’attendaient, et leur dire déjà, comme il le décla­rera aux disciples d’Emmaüs : « Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa Gloire ? » (Lc 24,26).

La Transfiguration est donc une fête de la Gloire, une percée jusqu’au terme de l’histoire du salut, qui est l’entrée plénière dans la vie divine trinitaire. Si Moïse et Élie sont « vus dans la Gloire » (Lc 9,31), c’est en raison de l’expérience partielle qu’ils eurent de cette Gloire au Sinaï (cf. Ex 33,18-23 ; 1 R 19,9-14) ; la mention des tentes par Pierre - même s’il ne savait pas ce qu’il disait (Lc 9,33) - est une allusion à la Tente de la Rencontre où Yahvé et Moïse conversaient face à face (Ex 33,7-11).

La nuée évoque aussi la présence de Dieu à son Peuple dans l’Exode (13,21-22 ; 19,9 ; 33,9-10). La voix du Père, qui dit la parole même en laquelle il engendre le Fils, manifeste que l’entrée dans la Gloire - celle du Fils (cf. Jn 17,22-24) - n’est possible pour nous que si nous écoutons Jésus pour le suivre. La Transfiguration est un appel à la Gloire et un rappel du chemin de souffrances qui y mène.

(Source : CEF - Liturgie & sacrements - SNPLS)

La Transfiguration, côté arts

La Transfiguration de Raphaël

Actuellement conservé au musée du Vatican, « La Transfiguration » (405 x 278 cm) est le dernier tableau peint par Raphaël. Commencé en 1518, il sera achevé par l’un de ses disciples en 1520.

J’ai pensé à cette œuvre pour répondre à la question que beaucoup se posent : « Jésus est-il Dieu ? »

Le tableau comporte deux parties distinctes, elles évoquent deux passages qui se suivent dans l’Évangile : En haut du tableau, la transfiguration (Mt 17,1-9) et en bas, la guérison de l’épileptique (Mt 17,14-21). Les quatre versets qui séparent ces deux épisodes correspondent à un échange entre Jésus et ses disciples à propos du retour d’Élie.

Élie justement, l’artiste l’a peint en symétrie avec Moïse, l’autre grand prophète de l’Ancien Testament. Tous deux contemplent le personnage central : le Christ en gloire. Les trois personnages semblent voler. Leurs vêtements sont pris dans un tourbillon de vent. Seul le Christ a les bras tendus. Ses mains sont grand ouvertes. On dirait qu’il est déjà en croix, mais son corps n’en porte pas encore les stigmates. Son visage rayonne. Derrière lui, un halo d’une La Transfiguration de Raphaël (Musée du Vatican)douce lumière : dans la nuit, le ciel se déchire. On perçoit donc l’annonce de la croix, mais aussi celle de la résurrection. « Crucifié pour nous sous ponce Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et il monta au ciel… » professe le Credo.

Juste en dessous, trois apôtres, Pierre, Jacques et Jean, sont les témoins de cette scène. Ils sont éblouis. Ils se cachent les yeux tant la lumière est forte. Ils sont couchés. Pierre, dont les jambes sont dans le même mouvement ( celui de la marche) que celles des trois personnages célestes, semble être le plus dans la vérité de l’événement. Peut-être parce que six jours auparavant, à Césarée de Philippe, il avait proclamé à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Mt 16,16). Seuls trois doigts de sa main droite sont visibles, comme pour désigner les trois personnages qu’il voit. Mais ne serait-il pas déjà dans une vérité plus grande ? Les trois doigts levés ne désigneraient-ils pas les trois personnes de la Trinité ?

Dans la partie inférieure du tableau, nous distinguons deux groupes de personnes. À gauche, celui des apôtres, ceux qui ne sont pas montés sur la montagne du Thabor. Face à eux (en symétrie, comme les deux prophètes dans le ciel), un groupe de personnes vient les implorer pour la guérison d’un enfant lunatique. Le jeune malade, soutenu par son père, crie et se débat. Ses yeux louchent. Les bras en croix, il semble agoniser. Au premier plan, de dos, une femme est agenouillée. Elle supplie les apôtres d’intervenir pour l’enfant. Serait-ce le sien ? Comme une mère, elle pointe son doigt sur le cœur du malade, et elle fixe l’apôtre qui répond en désignant Jésus. Avec un autre apôtre, qui, comme lui, pointe son doigt vers les hauteurs, il témoigne avec insistance que le Salut vient du Ciel. Plus précisément du Christ lui-même. Seul Jésus, le Fils de Dieu a le pouvoir de guérir l’enfant épileptique.

En bas du tableau, à gauche, le grand livre de la Parole est ouvert. Un apôtre, saint Matthieu, l’Évangéliste lui-même, relit et relie les deux événements. Seul le Fils de Dieu, le vainqueur des ténèbres, la Lumière Divine, peut donner la guérison et la vie.

Le peintre Raphaël, en juxtaposant les deux scènes, montra son génie. Sans doute est-ce l’Esprit-Saint lui-même qui l’inspira. Comment pouvait-on mieux affirmer que Jésus est bien plus grand que Moïse et Élie ? Qu’Il est lui-même le Verbe, « la Lumière née de la Lumière », le Fils de Dieu qui relève et guérit. Qu’il est Dieu !

P. Xavier LEMBLE

(Source : Jésus catholique)

La Transfiguration de Fra Angelico


La Transfiguration de Fra Angelico (La Croix-Croire)

La Transfiguration du Seigneur expliquée aux enfants

Prière de la Transfiguration

Exauce-nous, Père des lumières !

Père très bon, dans le mystère de l’Esprit,
ton Fils a rayonné de ta clarté :
ouvre notre intelligence à sa parole.

Du sein des ténèbres tu as fait jaillir la lumière
et elle resplendit sur le visage de ton Christ :
fais-la briller dans notre cœur.

En ton Fils transfiguré, tu nous dévoiles ta vérité divine
et notre vérité humaine :
dirige nos regards vers les réalités visibles et éternelles.

Avec les trois disciples conduits par Jésus sur la montagne
tu nous donnes de pressentir la gloire du Royaume :
fais grandir en nous le désir
de nous émerveiller éternellement en ta présence.