Le Temps pour la Création, un mois pour espérer et agir avec la Création — Doyenné 02 / Banlieue - Val de l'Ognon

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Le Temps pour la Création, un mois pour espérer et agir avec la Création

Chaque année, du 1er septembre (début de l'année liturgique chez les orthodoxes) au 4 octobre (fête de la Saint François, patron des écologistes), les chrétiens du monde entier sont invités à célébrer plus particulièrement la Création par des temps de prière ou des actions. C'est le Temps pour la Création.
Cette année le thème international est "Espérer et agir avec la Création – Les prémices de l’espérance" (Rm 8, 19-25).

Sommaire :

"Espérer et agir avec la Création -
Les prémices de l’espérance" (Rm 8, 19-25)

Temps pour la Création 2024

Les chefs religieux vous invitent au Temps pour la Création 2024 (seasonofcreation.org)

Pourquoi un Temps pour la Création ?

En 1989, le patriarche orthodoxe Dimitrios 1er de Constantinople a proposé que le 1er septembre soit une journée consacrée à la préservation de l’environnement. En 2015, le Pape François a retenu la date du 1er septembre pour instituer dans l’Église catholique, une « Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création ». L’initiative rejoignait celle des Églises orthodoxes qui à l’occasion du 3ème rassemblement œcuménique de Sibiu en Roumanie de 2007, ont proposé un « temps de la Création », du 1er septembre au 4 octobre. En effet, le 1er septembre est le début de l’année liturgique pour les Églises orthodoxes, ce jour rappelle en particulier l’œuvre de Dieu dans la création du monde. Le 4 octobre est la fête de St François d’Assise.

(Source : CEF - Église catholique en France)

Message du Saint Père

"Espérons et agissons avec la Création"

Message du Pape François pour la célébration de la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création du 1er septembre au 4 octobre 2024.

Chers frères et sœurs !

Espère et agis avec la création” : c’est le thème de la Journée de Prière pour la Sauvegarde de la Création, le 1er septembre. Il fait référence à la lettre de saint Paul aux Romains 8, 19-25 : l’Apôtre explique ce que signifie vivre selon l’Esprit et se concentre sur l’espérance certaine du salut par la foi, qui est la vie nouvelle dans le Christ.

Partons d’une question simple, mais qui pourrait ne pas avoir de réponse évidente : quand sommes-nous vraiment croyants, en quoi consiste avoir la foi ? Pas tellement dans le fait que “nous croyons” en une réalité transcendante que notre raison ne peut pas comprendre, le mystère inaccessible d’un Dieu lointain et distant, invisible et innommable ; mais plutôt, dirait saint Paul, dans le fait que l’Esprit Saint habite en nous.

[...] L’existence du chrétien est une vie de foi qui opère dans la charité et déborde d’espérance dans l’attente du retour du Seigneur dans la gloire. Le “retard” de la parousie, de sa seconde venue, ne pose pas de problème. La question est autre : « Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Lc 18, 8). Oui, la foi est un don, le fruit de la présence de l’Esprit en nous, mais elle est aussi une mission à accomplir dans la liberté, dans l’obéissance au commandement d’amour de Jésus. Voici la bienheureuse espérance dont nous devons témoigner : où ? quand ? comment ?

[...] Toute la création est impliquée dans ce processus d’une nouvelle naissance et, en gémissant, elle attend la libération. Il s’agit d’une croissance cachée qui mûrit, presque comme “une graine de moutarde qui devient un grand arbre” ou “du levain dans la pâte” (cf. Mt 13, 31-33). Les débuts sont minuscules, mais les résultats attendus peuvent être d’une beauté infinie. En tant qu’attente d’une naissance – la révélation des fils de Dieu – l’espérance rend possible le fait de rester ferme dans l’adversité, de ne pas se décourager dans les tribulations ou face à la barbarie humaine. L’espérance chrétienne ne déçoit pas, mais elle ne trompe pas non plus : le gémissement de la création, des chrétiens et de l’Esprit est anticipation et attente du salut déjà à l’œuvre, alors que nous sommes à présent plongés dans nombre de souffrances que saint Paul décrit comme “détresse, angoisse, persécution, faim, dénuement, danger, glaive” (cf. Rm 8, 35). L’espérance est donc une lecture alternative non pas illusoire mais réaliste de l’histoire et des événements humains, du réalisme de la foi qui voit l’invisible. Cette espérance est une attente patiente, comme chez Abraham qui ne voyait pas.

Infographie : message pour la Journée de Prière pour la Sauvegarde pour la Création 2024[...] Pourquoi tant de mal dans le monde ? Pourquoi tant d’injustices, tant de guerres fratricides qui font mourir des enfants, détruisent les villes, polluent le milieu de vie de l’homme, la terre mère violentée et dévastée ? Se référant implicitement au péché d’Adam, saint Paul dit : « Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore » (Rm 8, 22). La lutte morale des chrétiens est liée au “gémissement” de la création, parce celle-ci « a été soumise au pouvoir du néant » (v. 20).

(Cliquer sur l'infographie ci-contre pour l'agrandir et/ou la télécharger) ⇒

[...] Dans l’attente pleine d’espérance et persévérante du retour glorieux de Jésus, l’Esprit Saint garde la communauté croyante vigilante et l’instruit continuellement, Il l’appelle à la conversion des styles de vie, à résister à la dégradation de l’environnement par l’homme, et à manifester cette critique sociale qui est avant tout un témoignage de la possibilité de changer. Cette conversion consiste à passer de l’arrogance de ceux qui veulent dominer sur les autres et sur la nature – réduite à un objet à manipuler – à l’humilité de ceux qui prennent soin des autres et de la création. « Un être humain qui prétend prendre la place de Dieu devient le pire danger pour lui-même » (Laudate Deum, n. 73), car le péché d’Adam a détruit les relations fondamentales par lesquelles l’homme vit : celles avec Dieu, avec lui-même et avec les autres êtres humains, et aussi celles avec le cosmos. Toutes ces relations doivent être, de manière synergique, restaurées, sauvées, “rendues justes”. Aucune ne peut manquer. Si l’une d’entre elles manque, tout s’effondre.

[...] Espérer et agir avec la création signifie avant tout unir les forces et, en cheminant avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté, contribuer à « repenser la question du pouvoir humain, de sa signification et de ses limites. En effet, notre pouvoir s’est accru de manière effrénée en peu de décennies. Nous avons fait des progrès technologiques impressionnants et stupéfiants, et nous ne nous rendons pas compte que, dans le même temps, nous sommes devenus extrêmement dangereux, capables de mettre en danger la vie de beaucoup d’êtres ainsi que notre propre survie » (Laudate Deum, n. 28).

[...] La sauvegarde de la création n’est donc pas seulement une question éthique mais aussi éminemment théologique. Elle concerne en effet l’imbrication du mystère de l’homme et du mystère de Dieu. Cette imbrication peut être dite “générative” car elle remonte à l’acte d’amour par lequel Dieu crée l’être humain dans le Christ. Cet acte créateur de Dieu confère et fonde l’action libre de l’homme et toute son éthique : libre précisément dans son être créé à l’image de Dieu qui est Jésus Christ et, pour cette raison, “représentant” de la création dans le Christ lui-même.

[...] Espérer et agir avec la création signifie alors vivre une foi incarnée qui sait entrer dans la chair souffrante et pleine d’espérance des personnes, en partageant l’attente de la résurrection des corps à laquelle les croyants sont prédestinés dans le Christ Seigneur. En Jésus, le Fils éternel dans la chair humaine, nous sommes réellement fils du Père. Par la foi et le baptême, commence pour le croyant la vie selon l’Esprit (Cf. Rm 8, 2), une vie sainte, une existence de fils du Père, comme Jésus (Cf. Rm 8, 14-17), puisque, par la puissance de l’Esprit Saint, le Christ vit en nous (Cf. Ga 2, 20). Une vie qui devient chant d’amour pour Dieu, pour l’humanité, avec et pour la création, et qui trouve sa plénitude dans la sainteté.

Rome, Saint-Jean-de-Latran, le 27 juin 2024

FRANÇOIS

(Source : CEF - Église catholique en France)

Lire l'intégralité du message du Pape François

Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création 2024

La Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création a lieu tous les 1er septembre. À cette occasion, le Saint-Père adresse un message à l'Église catholique et à toutes les personnes de bonne volonté. 

« Espérer et agir avec la création signifie vivre une foi incarnée qui sait entrer dans la chair souffrante et pleine d’espérance des personnes », afin d’atteindre « une vie qui devient chant d’amour pour Dieu, pour l’humanité, avec et pour la création, et qui trouve sa plénitude dans la sainteté. »

Message du pape François pour la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création 2024,
célébrée le 1er septembre sur le thème « Espérons et agissons avec la création ».

Des idées et des outils pour préparer et vivre le Temps pour la Création

Voici diverses ressources et outils qui vous seront utiles pour préparer et vivre le Temps pour la Création 2024.

Ressources :

Affiche Temps pour la Création 2024Outils à télécharger : 

... Et pour en savoir plus, rendez-vous sur tempspourlacreation.org

(Source : Église verte)

Prière pour le Temps de la Création

(cliquez sur l'image pour l'agrandir et/ou la télécharger)

à lire aussi
♦ Paroisse du Pays de Franois - Réflexions sur la Création : une lecture de Laudate Deum

Alors que le mois de septembre pointe à l'horizon, du 1er septembre au 4 octobre s’ouvre le Temps pour la Création, ce mois initié par notre Pape François où nous sommes invités à réfléchir, à nous émerveiller sur la beauté du monde. Ce moment est particulièrement propice pour se remémorer nos soirées de lecture partagée de « Laudate Deum », qui ont rythmé notre carême cette année. Ces cinq vendredis passés ensemble ont été des moments précieux d'échange et de réflexion avec comme fil conducteur le chant du Psaume de la Création que nous chantions de séance en séance. Nous étions entre 20 et 30 à faire chaque semaine, une petite pause dans notre quotidien. Ces temps de partage nous ont permis de vivre des soirées très enrichissantes et de semer des graines d’espérance qui ne demandent qu’à germer.