Vers une nouvelle réalité territoriale — Paroisse Calixte II

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Vers une nouvelle réalité territoriale

VERS UNE NOUVELLE RÉALITÉ TERRITORIALE, POUR UNE ÉGLISE DE DISCIPLES-MISSIONNAIRES

Dans ces lignes, vous trouverez des éléments de discernement concernant les réalités territoriales de notre diocèse, pour mieux évangéliser et vivre le présent en préparant l’avenir. J’ai besoin qu’ensemble, en Conseil Pastoral Diocésain, nous puissions débattre de ce sujet pour prendre des décisions pour une mise en œuvre en septembre 2025.

En préambule, nous devons nous poser la question de l’Église. Qu’est-ce que l’Église ? Quelle est sa mission ? La finalité de l’Église est-elle bien l’Évangélisation ?

L’Église est sans cesse invitée à la conversion. Dans notre diocèse, nous sommes conscients que la diminution de nos forces nous pousse à alléger les structures. Nous n’avons plus la capacité de répondre à l’organisation territoriale actuelle. Nous manquons de prêtres pour assumer la charge curiale dans chaque paroisse. Nous peinons à constituer des Équipes de Coordination Pastorale fournies, les conseils paroissiaux pour les affaires économiques ne trouvent pas de membres suffisants…

Voici quelques chiffres pour nos 13 doyennés et 67 paroisses :

Notre diocèse vit de l’élan de son synode, de Kerygma et de biens d’autres évènements qui marquent la vie des communautés chrétiennes. Le nombre de catéchumènes et de confirmands adultes ne cesse de grandir. La pastorale des jeunes est dynamique de toutes les propositions de rencontres. Le service des vocations accompagne ceux et celles qui s’interrogent en vue d’une vie donnée à Dieu. Six séminaristes sont sur le chemin de la vie presbytérale. Sept candidats diacres se préparent à une ordination future. Des laïcs, des consacré(e)s, des diacres, des prêtres répondent à l’appel de l’Église pour une nouvelle mission. Chacun d’entre nous peut se réjouir de l’œuvre de l’Esprit Saint pour une conversion pastorale et une transformation des communautés chrétiennes pour l’annonce de l’Évangile.

Aussi, pour une meilleure évangélisation dans notre diocèse, pour que chacun puisse rencontrer le Christ et devenir disciple-missionnaire, je vous propose trois scénarios possibles pour notre avenir, à travailler ensemble le 19 octobre au CPD pour définir suite à nos réflexions quelles directions et décisions nous devons prendre.

+Mgr Jean-Luc Bouilleret

 

Dans sa session du 19 octobre dernier, le Conseil Pastoral Diocésain a réfléchi à aux scénarios ci-après proposés par l’évêque. Un schéma à affiner sortira de ces réflexions et sera soumis aux amendements dans les différentes instances diocésaines.

 

Scénario 1

Nous conservons les 67 paroisses et les 13 doyennés de notre diocèse. En chaque paroisse, nous sollicitons davantage les fidèles laïcs pour prendre en charge la vie paroissiale en s’appuyant fortement sur de petites communautés fraternelles de proximité. Un(e) responsable (ou un groupe de responsables) de communauté locale devra être nommé(e). La place du (de la) délégué(e) pastoral(e) sera à préciser. Un curé ayant en charge plusieurs paroisses verrait sa charge administrative allégée. Ce scénario permet au(x) responsable(s) de communauté de garder une proximité avec tous les habitants d’une paroisse. Des collaborations locales plus larges seront à développer.

 

Scénario 2

Nous fusionnons certaines paroisses qui sont trop fragiles pour assumer leur responsabilité en leur sein : annoncer, célébrer et servir. Les paroisses à fusionner devront être discernées. Les frontières des doyennés pourraient éventuellement être modifiées. Un curé sera nommé dans chacune des nouvelles paroisses. Le travail en doyenné sera toujours à privilégier.

 

Scénario 3

Nous passons à 13 paroisses dans les frontières des doyennés actuels ou d’autres découpages. Nous faisons ainsi un grand pas en avant pour plusieurs années. Nous simplifions les questions administratives et organisationnelles. Pour chaque nouvelle paroisse (ex-doyenné) en fonction de nos capacités, nous nommons un prêtre (ou là où les circonstances l’exigent plusieurs prêtres) pour porter la charge curiale.

 

Théo Nzanza, Doyen