Edito >27/09/2020 : "L’humanité est comme une vigne que Dieu chérit"

L’humanité est comme une vigne que Dieu chérit

Dieu est un peu comme le propriétaire de cette vigne nous révèle la parabole de ce dimanche (Mt 21,33-43). Il confie le monde aux hommes et il espère de beaux fruits : des fruits de justice et de paix, de générosité et de solidarité, d’écoute et de patience. Il nous confie des talents à tous : l’un est davantage intellectuel, un autre sait tout faire de ses mains, un troisième sait écouter et consoler. À nous de faire que ces talents ne soient pas cachés mais qu’ils rapportent de beaux fruits.

De plus nous découvrons dans cette parabole que Dieu est un Dieu de pardon, d’un incroyable pardon. Il envoie ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Et c’est un déchaînement de violence. D’autres serviteurs subiront la même violence et même son Fils. Est-il donc fou ce propriétaire ?

Mais comprenons-nous bien cette parabole ? C’est un peu l’histoire de Dieu avec l’humanité, c’est une histoire d’Amour mais une histoire d’Amour aussi tourmentée que celle de ce vigneron avec sa vigne. Dieu nous a unis comme le sarment est uni au cep. L’humanité est cette vigne que Dieu chérit et soigne avec tendresse. Pour que cette vigne porte de bons fruits, Dieu a envoyé des prophètes, des sages, et même son Fils, Jésus, et les hommes l’ont mis à mort. Et Dieu ne cherche pas à se venger. Dieu pardonne. Dieu cherche encore à nous tourner vers lui. Il cherche sans cesse de nouveaux vignerons qui acceptent de travailler avec lui.

Quels fruits est-ce que je désire alors porter ? Quels fruits est-ce que je peux aider les autres à porter ? Dieu ne désespère pas des hommes, pourquoi est-ce que je désespérerais de moi-même et des autres ?

Un merveilleux message à méditer cette semaine dans ma prière et à mettre en acte !             

Père Pascal PERROUX-HUMMEL