Temps liturgique pour les enfants de la paroisse de Scey-Val de Saône - 16 juin — Doyenné 09 / Les plateaux de Vesoul

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Temps liturgique pour les enfants de la paroisse de Scey-Val de Saône - 16 juin

En ce dimanche 16 juin 2024, les enfants de la paroisse étaient rassemblés avec leurs catéchistes pour vivre un temps liturgique intégré dans le parcours de catéchèse.
À 10h15, le groupe a rejoint la communauté paroissiale pour célébrer la première des communions de 6 jeunes garçons et une adulte qui recevaient le Corps du Christ pour la première fois.

 

Le thème portait sur l'évangélisation de notre paroisse depuis le début du christianisme jusqu’à nos jours à travers les Apôtres , les 4 évangélistes et les Saints venus évangéliser notre région, en particulier saint Férréol et saint Ferjeux, saints patrons de notre diocèse .

Un panneau a été réalisé avec les enfants pour expliquer comment Dieu a fait alliance avec les hommes dès la première communauté fondée par Jésus Christ pour établir son église jusqu'à nous. 

 


(cliquez sur l'image pour l'agrandir)

 

Du début du christianisme à nos jours

Saint Jean, Apôtre et Évangéliste

Saint Jean et son frère saint Jacques le Majeur travaillaient tous deux à raccommoder leurs filets sur le bord de la mer de Galilée, lorsque Jésus-Christ les appela à sa suite.
Ce divin Sauveur avait pour Jean une affection particulière, en sorte que le saint Évangé-liste dit, en parlant de lui-même, le disciple que Jésus aimait, et les saints Pères assignent trois causes particulières de cette prédilection : l’amour de Jean pour son Maître, sa douceur et ses inclinations pacifiques.
Aussi Jésus-Christ, voulut-il le rendre témoin de ses actions les plus éclatantes, et, à la dernière cène, il le plaça auprès de lui, et lui permit même de reposer sa tête sur son sein.
Jean fut le seul qui n’abandonna point son Maître durant sa passion ; et il mérita ainsi que Jésus lui confiât le soin de la sainte Vierge, et la donnât, dans sa personne, à tous les fidèles pour Mère. Il dut subir l’épreuve du martyre ; mais Dieu fit des miracles pour l’arra-cher à la mort.
Après bien des travaux et des souffrances, il mourut à Éphèse, dans une extrême vieillesse, l’an 100. Dans ses dernières années, il ne prêcha que la charité fraternelle, et toutes ses lettres, comme son Évangile, respirent surtout le parfum de cette vertu.

Saint Polycarpe de Smyre

Saint Polycarpe se convertit au christianisme vers l’an 80. Il eut le bonheur de converser avec ceux qui avaient vu le Sauveur.
Jean l’Évangéliste l’ordonnât évêque de Smyrne vers l’an 96.
La sixième année de l’empire de Marc Aurèle et de Lucius Verus, il s’alluma une violente persécution contre les chrétiens de l’Asie, dont Statius Quadrantus était proconsul.
Saint Polycarpe fut arrêté ; on le présenta au proconsul, qui l’exhorta à avoir pitié de son grand âge, à jurer par la fortune de César, et à dire : Ôtez les impies.
Les impies dont parlait le proconsul étaient les chrétiens. Saint Polycarpe regarda d’un visage sévère toute la multitude du peuple qui était dans l’amphithéâtre, puis il s’écria en soupirant : Ôtez les impies, témoignant par là du désir ardent qu’il avait de leur conversion. Le proconsul voulut lui faire insulter le Christ :
« Il y a quatre-vingt-six ans que je le sers, et il ne m’a jamais fait de mal ; il m’a au contraire comblé de biens. Eh ! Comment pourrais-je dire des injures à celui qui m’a sauvé. . . »
En vain, le proconsul menaça le saint évêque du feu et des bêtes. II fut mis sur un bûcher où il reçut la couronne du martyre.

Saint Irénée

Irénée de Lyon ou Irénée de Smyrne, né vers 140 en Asie mineure vraisemblablement à Smyrne, et probablement mort à Lyon vers 200, est une personnalité du christianisme ancien.
La jeunesse d’Irénée fut élevé par des parents fervents. Guidé par la main providentielle, il fut formé par Polycarpe, le disciple vénérable de l’apôtre Jean. Cette éducation sacrée jeta les fondations de sa vie dédiée à la défense de la vérité évangélique.
Élève de Polycarpe de Smyrne, il s'établit vers la fin des années 170 en Occident, où il dirige la communauté chrétienne de Lyon, ville dont la tradition le considère comme le deuxième évêque.
Irénée est compté au nombre des Pères de l'Église. En 2022, il est déclaré par le pape François « docteur de l'Église » avec le titre de « docteur de l'unité ». Vénéré comme un saint, il est fêté le 28 juin par l'Église catholique et le 23 août par l'Église orthodoxe.

 

Saint Ferréol et Saint Ferjeux

Vers 180, saint Ferréol (prêtre) et son frère saint Ferjeux (diacre), deux prêtres originaires de Grèce, auraient été envoyés à Besançon par l’évêque saint Irénée de Lyon, disciple de saint Polycarpe de Smyrne, lui-même disciple de l'apôtre Jean.
Besançon s’appelait à l’époque Vesontio. Ils étaient chargés de tenter d’implanter le christianisme dans cette province gallo-romaine de Séquanie.
Ils s’installent en 180 dans une grotte des alentours de Vesontio (baptisée depuis quartier Saint-Ferjeux de Besançon) d'où ils commencent leur prédication.
À cette époque, les habitants de la région adorent encore les dieux gaulois et romains, “importés” lors de la conquête.
Le pouvoir romain commence à poursuivre les adeptes de la nouvelle religion chrétienne.
Les deux hommes sont arrêtés sur ordre du gouverneur romain Claude, martyrisés et décapités en 212 : c’est pourquoi ils sont souvent figurés portant leur tête.
La basilique Saint-Ferjeux de Besançon construite au XIXe siècle sur l'emplacement de leur grotte, en architecture éclectique romano-byzantine-franc-comtoise, leur est dédiée.

 

Saint Colomban

Colomban de Luxeuil, né en 540 en Irlande et mort le 23 novembre 615 en Italie.
C’était un moine irlandais qui a évangélisé les populations campagnardes de Gaule, d'Allemagne, d'Helvétie (Suisse) et d'Italie. Il est fêté le 23 novembre.
Dans la tradition des moines voyageurs irlandais, il décide de s'exiler définitivement vers 585. Il part avec douze compagnons vers l'Europe.
Il sillonne d’abord le sud-ouest de l’Angleterre. Puis, il aurait débarqué en Bretagne, près de Saint-Malo, dans les années 580 ou 590, puis, jusqu'en 615. Il évangélise la France, l'Allemagne, la Suisse, l'Autriche et l'Italie. Après les troubles apportés par les invasions germaniques, son oeuvre évangélique en Europe occidentale fut capitale pour la conversion des populations germaniques et la rechristianisation des campagnes.
Saint Colomban et ses compagnons entreprennent le défrichement des bois, la construction de bâtisses de chaume. En même temps, ils accueillent les malades et commencent la formation de nouveaux moines. Colomban effectue une première retraite dans une grotte de la montagne (actuellement sur le territoire de Sainte-Marie-en-Chanois). Selon la légende, la grotte était occupée par un ours qui la lui céda, et Colomban lui-même aurait fait jaillir la « source miraculeuse » située à proximité.
Devant le succès des vocations, Colomban décide de créer un nouveau monastère à Luxeuil, lieu plus accessible et pourvu de sources aux vertus thermales. Lui et ses moines y pratiquent une vie contemplative équilibrée par un fort travail manuel. Ils se consacrent à l'éducation, aux oeuvres charitables, à l'évangélisation.
Ce « messager de Dieu » fascine encore ceux qui voient en lui un vecteur pour la promotion d'une Europe unie aujourd'hui porteuse d'espoirs de paix et de fraternité entre les peuples.

Sainte Jeanne-Antide Thouret

Jeanne-Antide Thouret nait à Sancey-Le-Long en 1765. Entrée dans les Ordres en 1787, elle voue sa vie aux malades et aux enfants.
Suite à la dissolution des couvents en 1793, elle revient à Sancey où, lorsqu’elle n’est pas obligée de se cacher pour échapper à la haine et à la barbarie révolutionnaire, elle se dévoue auprès de ses concitoyens en soignant les malades et en faisant la classe aux enfants.
Elle fonde d’ailleurs à Sancey en 1795 une école pour les filles avant de s’exiler en Suisse.
De retour en France, elle ouvre à Besançon en 1799, la communauté des Filles de St Vincent de Paul et créée, un an plus tard, “le bouillon”, la soupe populaire, qu’elle distribue aux plus pauvres.
Appelée à Naples en 1810 par Murat, elle y tiendra un couvent-hôpital. En 1819, elle fait reconnaître la congrégation par le Pape sous le nom de Filles de la Charité sous la protection de Saint Vincent de Paul. L’hostilité de l’archevêque de Besançon à son égard, entraîne la scission des communautés françaises.
Elle revient en France pour réunir sa congrégation mais voit l’archevêque lui refuser l’entrée du couvent. Elle rentre à Naples et y meurt le 24 août 1826. Un siècle plus tard, la congrégation enfin réunifiée, Jeanne-Antide Thouret est béatifiée le 23 mai 1926 (date retenue pour sa fête) avant d’être canonisée le 14 janvier 1934 par le Pape Pie XI.
La congrégation qu’elle a créée, compte aujourd’hui plus de mille fondations sur quatre continents et oeuvre chaque jour pour l’instruction des enfants et le secours aux malades. Une basilique fut construite entre 1926 et 1934 de style roman-celtique ; elle a un maître-autel de marbre blanc, des colonnes de granit vert. A proximité de la maison natale, une maison d’accueil est dirigée par les religieuses. Enfin, elle donne aujourd’hui son nom à la paroisse de Sancey-Belleherbe, et devient ainsi, la Sainte Patronne de ce vallon.