S.O.S. CALVAIRES - ANTENNE 70 — Doyenné 09 / Les plateaux de Vesoul

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S.O.S. CALVAIRES - ANTENNE 70

S.O.S. Calvaires en Haute-Saône est parmi de nombreuses autres antennes départementales, rattachées à S.O.S. Calvaires, une association catholique loi 1901.

Nos calvaires .... entre action ou indifférence...

Créée en 1987 dans le Maine et Loire, cette association locale se nomme alors "les amis des chapelles et calvaires de la région d'Angers".

Reprise en 2014, ses actions évoluent et c'est en 2020 qu'elle devient S.O.S. Calvaires.

Reconnue d'intérêt public, elle se donne pour mission de regrouper tous ceux qui s'intéressent à la sauvegarde des calvaires, crucifix, statues, oratoires, fontaines et chapelles pour les réparer et les entretenir.

Elle est apolitique et n'est liée à aucun mouvement catholique.

Partageant les valeurs chrétiennes qui ont fait la France, elle a à coeur de péréniser notre culture et nos valeurs traditionelles, renforcer l'unité des chrétiens autour de la croix et faire de l'apostolat par l'exemple dans une saine amitié chrétienne.

Pour découvrir l'association : https://soscalvaires.org/

Vous souhaitez

  • rejoindre les Bâtisseurs, les Bienfaiteurs, les Consolatrices, Les Priants,
  • participer à une restauration, prêter du matériel, mettre à disposition un local,
  • adhérer à l'association / faire un don ?

Cliquez ICI

Pour contacter et/ou rejoindre l'antenne de Haute-Saône : soscalvaires70@gmail.com

Un peu d'histoire...

 

Le mot « calvaire » est synonyme de « Golgotha », mot araméen (langue de Jésus) désignant à la fois un crâne ou un sommet mais également le lieu où Jésus fut crucifié.

À partir du IVème siècle apparaissent les premières croix qui deviennent le symbole principal du christianisme. Au Moyen Âge, les calvaires se multiplient en France, au bord des routes, aux carrefours des voies, dans les villages. Ils peuvent être considérés comme un témoignage de la foi, le signe des épreuves et des espérances laissées par les gens qui nous précédaient. Les plus fréquemment rencontrés datent du 18è siècle.

Pendant de nombreux siècles, ces monuments ont été l'objet de la piété et du respect des paroissiens. ils n'ont couru aucun danger, sauf pendant la Révolution où des arrêtés de Représentants du Peuple prescrivaient leur destruction ; mais dans de nombreux lieux, les paroissiens, attachés à leurs croix, en ont sauvé un grand nombre en les cachant après les évoir démontées.

Aujourd'hui les calvaires sont victimes des atteintes du temps et de l'indifférence croissante de tous.

En ce siècle de matérialisme athée, où le respect du sacré apparaît comme une vertu démodée, il importe de conserver ce patrimoine qui fait partie des vraies richesses de l'homme. Et il reste beaucoup à faire avant que chacun ait la conviction intime qu'en laissant disparaître les croix, l'homme perd un vivant témoignage de son histoire et efface son passé en se mutilant lui-même.

Témoins vivants du passé religieux et historique de populations locales, ces monuments méritent d'être respectés, entretenus et conservés. Mais peu de communes les entretiennent. Il arrive même qu'ils soient détruits lors de travaux publics car lorsque qu'ils ne sont pas inscrits au titre des monuments historiques, les calvaires ne sont que des biens meubles. Il est dès lors possible de les détruire, quand bien même dateraient-ils de plusieurs siècles.

Ces témoins de la vie quotidienne sont de véritables éléments de notre patrimoine et à ce titre, mériteraient une meilleure protection.

Exemple d'un calvaire restauré sur la commune de Vellefaux

(cliquez sur les images pour les agrandir)
(à gauche, avant restauration - à droite, après restauration)