2 juin - Le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Comment nous laisserions-nous rassasier sans être traversés par la souffrance de tous les humains privés d'eau et de nourriture ? Que ce repas eucharistique nous donne le force de la mission et la joie du partage. (Prions en Eglise)
DIMANCHE 2 JUIN -10h00 - BASILIQUE - MESSE
1ères communions
(Messe à 10h30 à Champlitte et à Valay)
La Fête du Saint-Sacrement (2ème dimanche après la Pentecôte) a été instituée au Moyen-Age
pour commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie.
QUEL EST LE SENS DE LA FÊTE DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST ?
Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, la Fête Dieu est appelée « Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». La Fête du Corps et du Sang du Christ commémore l’institution du sacrement de l’eucharistie. Elle est un appel à approfondir le sens de l’eucharistie et sa place dans notre vie. Cette fête est la célébration du Dieu d’amour qui se révèle en donnant son corps et son sang, en se donnant à nous comme nourriture de vie éternelle. Le sens de la fête du corps et du sang du Christ est un peu différent de celui de la Fête Dieu qui était plus centrée sur l’adoration de la présence réelle du Christ.
La date de la Fête du Corps et du Sang du Christ (fête de Corpus Christi), comme la date de la Fête du Saint-Sacrement ou la date de la Fête-Dieu, est en principe le jeudi qui suit la fête de la Sainte-Trinité c’est-à-dire soixante jours après Pâques. Mais en France, depuis le concordat de 1801 et dans plusieurs pays, la Fête du Corps et du Sang du Christ est repoussée au dimanche qui suit la Sainte-Trinité en vertu d’un indult papal pour permettre la participation de tous les fidèles. En effet ce jeudi n’est pas un jour férié en France alors qu’il l’est dans certains pays comme la Belgique, la Suisse, certaines parties de l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne, le Portugal, l’Espagne.
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« Ceci est mon corps, ceci est mon sang.»
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L’eucharistie, sacrement par excellence. Le Ressuscité nous nourrit de sa propre vie, il nous fortifie pour la mission. La pratique dominicale ne se referme pas sur elle-même. La communion fait de nous des sacrements de l’amour du Christ pour tous les hommes, appelés à annoncer sa parole, à partager le pain, à inviter les plus démunis à sa table.
CLÉS DE LECTURE - PRIONS EN ÉGLISE
Les lectures de ce dimanche nous font passer de l’Ancienne à la Nouvelle Alliance. Le livre de l’Exode rappelle les sacrifices sanglants de l’Ancien Testament destinés à sceller l’Alliance avec Dieu et à disposer le peuple d’Israël à accueillir son pardon et à vivre selon ses commandements. La lettre aux Hébreux souligne que le sacrifice du Christ vient nous faire entrer dans la grâce de Dieu et nous ouvre la vie éternelle. L’eucharistie, dont l’évangile nous rapporte l’institution par Jésus, est bien le rappel du don de sa vie par amour pour tous les hommes. Chaque communion à son corps et à son sang ravive en nous l’Alliance entre Dieu et son peuple.
PREMIERE LECTURE | Exode 24, 3-8
« Voici le sang de l’Alliance que, sur la base de toutes ces paroles, le Seigneur a conclue avec vous. »
Les sacrifices animaux paraissent incongrus aujourd’hui. Ils étaient pourtant courants dans l’histoire du peuple d’Israël. Dieu invite les Hébreux à mettre en pratique ses commandements. Cette alliance avec lui est conclue dans le sang, dont une partie est répandue sur l’autel, signe de la présence de Dieu, et l’autre sur le peuple. Le sang étant signe de vie, l’alliance avec Dieu conduit son peuple à la vie.
Les événements du Sinaï – la théophanie, la promulgation des dix paroles et l’Alliance entre Dieu et son peuple – trouvent ici leur conclusion rituelle. Le peuple donne d’emblée son assentiment et s’engage à mettre en pratique toutes les paroles prononcées par Dieu et mises à l’écrit par Moïse. Le rituel comprend également un geste symbolique : la construction d’un autel et l’aménagement de « douze pierres pour les douze tribus d’Israël ». L’autel est aussitôt utilisé pour des holocaustes et un « sacrifice de paix ». Moïse procède à une double aspersion, de l’autel et du peuple, puis à une nouvelle lecture du livre de l’Alliance qui permet au peuple de réitérer sa pleine adhésion à celle-ci.
Lecture du livre de l’Exode (24, 3-8)
« Voici le sang de l’Alliance que le Seigneur a conclue avec vous »
En ces jours-là, Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles du Seigneur et toutes ses ordonnances. Tout le peuple répondit d’une seule voix : « Toutes ces paroles que le Seigneur a dites, nous les mettrons en pratique. » Moïse écrivit toutes les paroles du Seigneur. Il se leva de bon matin et il bâtit un autel au pied de la montagne, et il dressa douze pierres pour les douze tribus d’Israël. Puis il chargea quelques jeunes garçons parmi les fils d’Israël d’offrir des holocaustes, et d’immoler au Seigneur des taureaux en sacrifice de paix. Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des coupes; puis il aspergea l’autel avec le reste du sang. Il prit le livre de l’Alliance et en fit la lecture au peuple. Celui-ci répondit : « Tout ce que le Seigneur a dit, nous le mettrons en pratique, nous y obéirons. » Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit : « Voici le sang de l’Alliance que, sur la base de toutes ces paroles, le Seigneur a conclue avec vous;
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PSAUME | 115
« Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! »
Dieu ne se réjouit jamais de la mort des hommes, que cette mort soit physique ou intérieure. Le psaume invite à l’action de grâce envers le Seigneur et à l’engagement de vivre selon ses commandements.
Le psaume fait partie du groupe de psaumes appelé « Hallel égyptien » (psaumes 113-118) et fait écho à la grande saga de la sortie d’Égypte, qui a culminé avec l’Alliance au Sinaï. La mention de la « coupe du salut » n’est pas sans rappeler le geste de Moïse versant dans des coupes la moitié du sang des victimes immolées lors de la conclusion de l’Alliance. Le rituel est toutefois épuré : la coupe du salut n’est pas remplie de sang et le psalmiste fait une démarche individuelle qui consiste en un « sacrifice d’action de grâce », qui n’implique aucun sacrifice animal.
Psaume 115
Refrain : J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur
Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple.
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DEUXIEME LECTURE | Hébreux 9, 11-15
« Il est le médiateur d’une alliance nouvelle, d’un testament nouveau. »
Les sacrifices de l’Ancien Testament étaient à renouveler pour obtenir le pardon de Dieu. Le sacrifice du Christ scelle cette Alliance de manière définitive : le pardon du Seigneur nous est désormais définitivement offert.
L’auteur de la lettre aux Hébreux s’y connaît parfaitement en matière de sacrifices et de rituels pratiqués au temple de Jérusalem par le grand prêtre et ses associés. Il reconnaît non seulement la validité de ces sacrifices et rituels, mais aussi leur efficacité pour la purification de la chair, notamment par une simple aspersion de sang sur ceux qui sont souillés. En revanche, l’auteur revendique une efficacité beaucoup plus grande pour le « sang du Christ » qui émane d’une « victime sans défaut » et d’une vie librement offerte à Dieu. C’est là, aux yeux de l’auteur, ce qui différencie la Nouvelle Alliance dont le Christ est le médiateur et la Première Alliance, qui avait Moïse comme médiateur.
Lecture de la lettre aux Hébreux (9, 11-15)
« Le sang du Christ purifiera notre conscience »
Frères, le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir. Par la tente plus grande et plus parfaite, celle qui n’est pas œuvre de mains humaines et n’appartient pas à cette création, il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu une libération définitive. S’il est vrai qu’une simple aspersion avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse, sanctifie ceux qui sont souillés, leur rendant la pureté de la chair, le sang du Christ fait bien davantage, car le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant. Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle, d’un testament nouveau : puisque sa mort a permis le rachat des transgressions commises sous le premier Testament, ceux qui sont appelés peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis.
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SÉQUENCE (*)
Le voici, le pain des anges, il est le pain de l’homme en route,
le vrai pain des enfants de Dieu, qu’on ne peut jeter aux chiens.
D’avance il fut annoncé par Isaac en sacrifice,
par l’agneau pascal immolé, par la manne de nos pères.
Ô bon Pasteur, notre vrai pain, ô Jésus, aie pitié de nous,
nourris-nous et protège-nous,
fais-nous voir les biens éternels dans la terre des vivants.
Toi qui sais tout et qui peux tout, toi qui sur terre nous nourris,
conduis-nous au banquet du ciel
et donne-nous ton héritage, en compagnie de tes saints. AMEN
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ÉVANGILE | Marc 14, 12-16.22-26
« Je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »
Nous connaissons bien le récit de l’institution de l’eucharistie. Dans cet évangile, nous pouvons être sensibles aux préparatifs que Jésus demande à ses disciples pour le repas de la Pâques et nous interroger sur la manière dont nous nous préparons à célébrer l’eucharistie, et au lien qu’il fait avec le royaume de Dieu : toute eucharistie est déjà préfiguration de la vie éternelle qui nous attend.
La dernière Cène n’a rien d’un repas improvisé. Au premier jour de la fête de la Pâque, les disciples s’engagent à suivre les instructions de Jésus au sujet des préparatifs du repas pascal. Marc prend la peine de souligner que ce premier jour d’un festival qui en compte huit est marqué par l’immolation de l’agneau pascal. Cette remarque donne tout leur sens aux paroles prononcées par Jésus pour la bénédiction de la deuxième coupe : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. » Le Christ est le véritable Agneau pascal et l’Alliance conclue en son sang déborde le cadre purement national pour s’appliquer désormais à « la multitude ».
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (14, 12-16.22-26)
« Ceci est mon corps, ceci est mon sang »
Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veuxtu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?” Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. » Les disciples partirent, allèrent à la ville; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. » Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
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COMMENTAIRE DU DIMANCHE
Luc Forestier, prêtre de l’Oratoire, Prions en Eglise
Lauda Sion
La séquence Lauda Sion qui caractérise cette fête du SaintSacrement (voir p. 22) oriente le cheminement biblique que les lectures proposent aujourd’hui. En reprenant l’expression « Sion » pour parler de l’Église, ce poème eucharistique peut laisser croire que l’Église a définitivement remplacé le peuple juif. Or, avant d’écouter le récit du dernier repas du Seigneur, qui nous permet de communier à sa mort et à sa résurrection, la succession entre le livre de l’Exode et la lettre aux Hébreux montre comment les premiers chrétiens ont compris ce geste ultime de Jésus au terme de son ministère public. En insistant sur la nouveauté apportée par Jésus, nos lointains prédécesseurs dans la foi se sont effectivement appuyés sur l’expérience du peuple d’Israël. Aujourd’hui encore, l’Alliance irrévocable, conclue entre Dieu et le peuple d’Israël, se déploie en paroles et en gestes, comme le dit le psalmiste à propos de la coupe du salut que chacun peut élever. Et, grâce au chant d’un psaume à chaque eucharistie, nous continuons à nous appuyer sur l’expérience vivante du peuple juif comme témoin de l’Alliance avec Dieu. En célébrant la fête du Saint-Sacrement, nous mesurons ce que nous recevons aujourd’hui de ce peuple choisi comme signe de la prévenance divine pour chacun. Et nous reconnaissons le sacrifice de Jésus comme l’accomplissement de cette Alliance, à laquelle nous pouvons pleinement communier.
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COMMUNIER AU PAIN DU BON PASTEUR
La séquence Lauda Sion (* ci-dessus) éclaire le sens de la fête qui nous rassemble.
Ce poème appartient au riche patrimoine liturgique qui structure l’Église latine et révèle comment nos ancêtres interprétaient les Écritures. Or, cette fête constitue une double mise en abyme. D’une part, nous lisons dans les textes bibliques ce que nous célébrons aujourd’hui. D’autre part, nous mettons en œuvre ce que l’Écriture propose. Quand nous sommes rassemblés pour célébrer le mémorial pascal, nous voilà comme ces foules à qui Jésus parle du Royaume avant d’offrir une nourriture qui annonce le don de sa vie. Comme le dit la séquence, le Bon Pasteur montre qu’il est en même temps le pain de vie, « Ô Bon Pasteur, notre vrai pain, ô Jésus ». Le rapprochement saisissant entre ces deux images témoigne de l’expérience ecclésiale de nos pères dans la foi. Au long de leur histoire, les chrétiens sont nourris par une parole qui prend chair. La communion corporelle qui nous est offerte transgresse les frontières, même de la mort, et anticipe le banquet final initié par la bénédiction de Melkisédek. Cette convergence déterminante entre lectures bibliques et célébration eucharistique se met aussi en œuvre dans l’acte essentiel de transmission dont Paul est témoin. En effet, au nom de sa responsabilité vis-à-vis des chrétiens de Corinthe, Paul rappelle fermement ce qu’implique le geste eucharistique qu’il reçoit du Seigneur. La communion au corps du Christ pousse à transmettre celui que nous avons reçu.
Luc Forestier, prêtre de l’Oratoire, Prions en Église
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LA FÊTE-DIEU, FÊTE DU SAINT-SACREMENT
Le pape Urbain IV en 1264 rendit la fête du Saint-Sacrement obligatoire pour l’Église universelle, mais cette fête a eu de la peine à s’imposer chez les évêques et les théologiens. Puis elle est devenue une fête très populaire, très célèbre en Espagne. Elle a été supprimée dans les pays protestants, mais cependant gardée par l’Église anglicane. Cette fête était appelée fête du Corpus Christi ou Fête du Saint-Sacrement. Le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français.
Le pape Jean XXII en 1318 a ordonné de porter l’eucharistie, le jour de la Fête du Saint-Sacrement (Fête-Dieu), en cortège solennel dans les rues et sur les chemins pour les sanctifier et les bénir. C’est à ce moment qu’apparaît l’ostensoir. Elle se répand dans tout l’occident aux XIV° et XV° siècles. Le concile de Trente (1515-1563) approuve cette procession de la Fête-Dieu qui constitue une profession publique de foi en la présence réelle du Christ dans l’eucharistie. Le défilé du Saint-Sacrement est encore très populaire en Italie et en Espagne. Mais en France, la procession de la Fête-Dieu se fait rarement, sauf dans de nombreux villages du Pays Basque.
- Description de la procession de la Fête-Dieu :
Pendant la procession de la Fête-Dieu, le prêtre portait l’eucharistie au milieu des rues et des places richement pavoisées de draperies et de guirlandes. On abritait le Saint sacrement sous un dais somptueux porté par quatre notables. On faisait aussi une station à un reposoir, sorte d’autel couvert de fleurs. L’officiant encensait l’eucharistie et bénissait le peuple. On marchait sur un tapis de pétales de rose que des enfants jettent sur le chemin du Saint-Sacrement. Cela constituait un vrai spectacle.
- L’ostensoir :
Un prêtre portait l’eucharistie dans l’ostensoir sous un dais souvent tenu par quatre personnes. Parfois l’ostensoir était sur un char tiré par deux chevaux. Au reposoir, l’officiant encensait l’eucharistie et bénissait le peuple avec l’ostensoir. L’ostensoir est un objet liturgique destiné à contenir l’hostie consacrée, à l’exposer à l’adoration des fidèles et à les bénir.
- Le reposoir de la Fête-Dieu :
Le reposoir de la procession de la Fête-Dieu est un temps fort de l’adoration du Saint-Sacrement. Le cortège de la Fête Dieu fait une station à un reposoir, sorte d’autel décoré ou couvert de fleurs. Au reposoir, l’officiant encense l’eucharistie et bénit le peuple avec l’ostensoir. Le reposoir peut être situé en plein air ou dans une salle. Sur le trajet il y en a parfois plusieurs. Après une station à un reposoir, on se rendait à un autre reposoir