19 mars - 4ème dimanche de Carême - L'aveugle-né — Paroisse de Gray

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19 mars - 4ème dimanche de Carême - L'aveugle-né

Être un enfant de lumière (2e lecture), c’est savoir aller plus loin que les critères humains (1re lecture) pour laisser Jésus nous ouvrir les yeux (Évangile). La violence des conflits a toujours pour racine une forme d’aveuglement. Les lectures d’aujourd’hui nous invitent à entrer dans la lucidité de Dieu en regardant le monde avec ses yeux : des yeux qui discernent sans se laisser berner par l’apparence. On ne peut rien faire pour le monde si l’on ne commence pas par purifier son regard (Olivier Bourion, bibliste, CCFD-Terre Solidaire)

DIMANCHE 19 MARS - 10h00 - MESSE - BASILIQUE

La solennité de Joseph est déplacée au lundi quand le 19 mars tombe un dimanche

CLÉS DE LECTURE DIMANCHE 19 MARS 2023

PREMIÈRE LECTURE | 1 Samuel 16, 1b. 6-7. 10-13a
C’est Samuel qui a conféré l’onction au premier roi d’Israël, Saül. Mais son règne n’ayant guère été réjouissant, il est tombé en disgrâce aux yeux de Dieu. Dieu envoie donc Samuel à Bethléem pour trouver un roi dans la famille de Jessé. Samuel aurait bien choisi Éliab, en raison de son physique imposant. Mais Dieu écarte ce choix d’emblée, car « les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur ». Aucun des sept fils majeurs de Jessé n’est choisi par le Seigneur. Mais il en reste un, le plus jeune, qui « est en train de garder le troupeau ». C’est David. Jessé le fait venir et le Seigneur dit à Samuel : « Donne-lui l’onction : c’est lui! » Samuel s’exécute et « l’Esprit du Seigneur s’empara de David ».

1ère lecture
En ces jours-là, le Seigneur dit à Samuel : « Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. » Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit : « Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur ! » Mais le Seigneur dit à Samuel : « Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. » Alors Samuel dit à Jessé : « N’as-tu pas d’autres garçons ? » Jessé répondit : « Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau. » Alors Samuel dit à Jessé : « Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé. » Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau. Le Seigneur dit alors : « Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! » Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.
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PSAUME | Psaume 22
Les rois du Proche-Orient ancien, et surtout ceux d’Israël, étaient perçus comme ayant mission de berger auprès de leur peuple. En général, on fait une lecture individualiste et personnelle du psaume « Le Seigneur est mon berger ». Les pronoms sont à la première personne du singulier. Mais le titre très fréquent de « Mizmor le David » (psaume/chant de/pour David) pourrait bien être pris à la lettre. David est berger, certes, mais le vrai berger c’est Dieu. Et donc, les pronoms personnels et possessifs peuvent traduire à la perfection la protection et les soins que Dieu lui-même accorde à David David, roi et berger du peuple d’Israël.

Psaume 22
Refrain: Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer.
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. 
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. 
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. 
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante. 
Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. 
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DEUXIÈME LECTURE | Éphésiens 5, 8-14
Éphèse est la grande métropole culturelle et religieuse de l’Asie Mineure. La réputation de la ville et de l’Église chrétienne n’est plus à faire. Paul y a livré un des discours les plus importants de sa mission en Asie, mais non sans y avoir rencontré des réticences et des oppositions très marquées. Il a, en effet, été la cible d’une émeute de la part des partisans de la grande Artémis, déesse de la fécondité. On peut comprendre qu’il fasse allusion ici à ces « activités de ténèbres » qui ont rendu difficile l’adhésion des Éphésiens à la foi chrétienne. D’où l’interpellation en tête de ce passage : « Autrefois, vous étiez ténèbres; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière. »

2ème lecture :
Frères, autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière – or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité – et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur. Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt. Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler. Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière, et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.

ÉVANGILE | Jean 9, 1-41
Jésus a guéri plusieurs aveugles, dont un seul était aveugle de naissance. Les disciples demandent maladroitement qui, des parents ou de leur fils, aurait péché. Jésus tranche sans équivoque : « Ni lui, ni ses parents. » L’aveugle n’a même pas besoin de demander sa guérison : c’est Jésus, « lumière du monde » qui prend l’initiative. Il applique « la boue sur les yeux de l’aveugle » et l’envoie se laver à « la piscine de Siloé ». L’aveugle revient parmi les siens, « il voyait », mais ses voisins et la foule ne veulent pas croire qu’il ait été aveugle. La suite du récit est un procès de Jésus in absentia. Les pharisiens se scandalisent que Jésus ait enfreint le repos du sabbat. Ils interrogent les parents et « l’ancien aveugle », mais seul ce dernier croit en Jésus, « Fils de l’homme », et Jésus conclut que les pharisiens sont ceux qui ne savent ou ne veulent pas voir.

Evangile :
En ce temps-là, en sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »
On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? » Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle. Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. » Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »
Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. » Ils lui dirent alors : « Comment a-t‑il fait pour t’ouvrir les yeux ? » Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? » Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. » L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.
Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? » Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure. »

 

OUVRE MES YEUX, SEIGNEUR !

Commentaire du dimanche Benoît Gschwind, prêtre assomptionniste, Prions en Église

 

Cela aurait sans doute été une sortie du Temple tout à fait ordinaire s’il n’y avait eu sur le passage de Jésus un aveugle pour attirer le regard et la curiosité des disciples. Un peu de terre, un peu de salive. De la boue ! Jésus n’emploie pas les grands moyens pour manifester la gloire de Dieu ! Son geste est un geste de création nouvelle. L’aveugle ne se pose pas de faux problèmes ou de questions stériles. Il écoute la parole de Jésus et va, sur l’ordre de cet inconnu, se laver à la piscine de Siloé, enlever la boue de ses yeux. Il se lave et il voit. Quoi de plus simple ? De fait, il faut à l’aveugle une démarche personnelle pour que la parole de Jésus devienne efficace. Une démarche de foi. Le rite est d’ordre baptismal : une onction et une plongée dans l’eau de la piscine de Siloé. L’aveugle ne fait pas de phrases inutiles pour raconter son aventure : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Nous aussi, nous avons été lavés par l’eau du baptême. Nous n’étions que ténèbres, nous dit l’apôtre Paul, et maintenant nous sommes devenus lumière. L’aveugle avance pas à pas, de la cécité totale à la vision claire, puis à la confiance et à la foi qui fait de lui un témoin capable de nommer et de reconnaître en celui qui lui a redonné la vue le Fils de Dieu venu illuminer sa vie tout entière. Un chemin pour tout un chacun : ouvre mes yeux, Seigneur­, que je voie !

Le Carême est un temps pour ouvrir les yeux sur notre vie. Qu’est-ce que ça change pour moi d’être baptisé ? Qu’ai-je fait de mon baptême ?
Ne m’arrive-t-il pas de marcher dans les ténèbres ? Et si j’ouvrais les yeux ? 


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JÉSUS, LUMIÈRE DU MONDE

Méditation biblique
Evangile selon saint Jean 9, 1-41
Emmanuelle Billoteau, ermite, Prions en Église

Le temps de l’observation
Jésus a-t-il vu dans l’aveugle de naissance, installé dans une certaine passivité, un homme au cœur prêt à s’ouvrir, à entrer dans un processus de guérison en y prenant sa part sur une simple parole – « va te laver… » –, un homme prêt à prendre les risques d’une confession de foi en milieu hostile ? Impossible de le savoir avec certitude. Quoi qu’il en soit, Jésus voit déjà en lui celui qu’il est appelé à devenir : un croyant, un témoin. Il rejette la suggestion de ses disciples de trouver un « coupable » à son état actuel, mais invite à envisager la situation de l’aveugle comme le lieu où l’action de Dieu peut et va se manifester. Nous retrouverons cette même approche dans le récit du retour à la vie de Lazare où la mort devient le lieu de la manifestation de la puissance de Dieu. Il s’agit non de fuir le passé ou le présent, mais de les considérer en fonction de ce que Dieu peut y opérer. Car rien ne lui est impossible (cf. Lc 1, 37).

Le temps de la méditation
En ce temps de Carême où nous sommes plus particulièrement invités à nous laisser configurer au Christ, peut-être pouvons-nous prendre le temps de le contempler et de nous arrêter sur le regard qu’il porte sur notre humanité ? En Matthieu, il a su discerner le futur disciple ; en Zachée, le fils d’Abraham prêt à se convertir et à réparer le mal ­commis… Quel regard portons-nous sur nous-même ou sur autrui : un regard qui enferme ? (Est-ce lui ou ses parents qui ont péché ?) ou un regard qui met en route un processus de libération ? Avons-nous ce discernement qui nous fait percevoir, en nous et chez les autres, le frémissement d’une vie en attente de croissance ? Sachant que toute libération est coûteuse, qu’elle implique notre participation et suppose un repositionnement. Demandons donc à Dieu d’ouvrir nos yeux à la lumière déifiante (Règle de saint Benoît), pour nous exposer plus librement à sa puissance de guérison.

 

En 1961, la Conférence des évêques de France
mandate le CCFD-Terre Solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement),
afin de mobiliser les chrétiens face aux enjeux de solidarité internationale, notamment lors de la période de Carême.
Depuis 58 ans, cette mission anime le CCFD-Terre Solidaire
pour plus de solidarité avec nos frères et sœurs qui agissent sur les causes de la faim.
C’est dans cet esprit que le CCFD-Terre Solidaire,
composé de 29 mouvements et services d’Église, propose chaque année un thème.
Cette année :
"POUR TOUS CEUX QUI RÊVENT DE SE NOURRIR EN PAIX"
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Semaine après semaine, le CCFD-Terre Solidaire propose un parcours spirituel pour mettre en oeuvre des solutions
et construire une Terre Solidaire.
1er dimanche de Carême : « RELIER A LA RÉALITÉ DU MONDE »
2ème dimanche de Carême : « SE RELEVER PAR LES CHEMINS D'ESPÉRANCE »
3ème dimanche de Carême : « REGARDER L'AUTRE EN VÉRITÉ POUR AGIR ENSEMBLE »
4ème dimanche de Carême : « RÉPARER POUR RECRÉER LE VIVRE ENSEMBLE »
5ème dimanche de Carême : « LA RÉSILIENCE PAR L'AMOUR »

 

UN CARÊME CONTRE LA FAIM ET POUR LA PAIX 
UN TEMPS POUR SE LAISSER TOUCHER PAR LES SOUFFRANCES DE NOTRE MONDE

À l’image du conflit en Ukraine, la guerre perturbe les productions agricoles, réduit l’accès à l’alimentation et provoque la faim. De même, les crises alimentaires et la faim divisent les communautés, fracturent les sociétés et entraînent des conflits. Tout au long de ce temps de désert qu’est le Carême, nous vous invitons à cheminer avec les partenaires du CCFD-Terre Solidaire qui, à travers le monde, agissent contre la faim et pour construire la paix. (CCFD-Terre Solidaire)

« LA VRAIE RÉCONCILIATION S’OBTIENT […] EN CRÉANT UNE NOUVELLE SOCIÉTÉ FONDÉE SUR LE SERVICE DES AUTRES PLUS QUE SUR LE DÉSIR DE DOMINATION, UNE SOCIÉTÉ FONDÉE SUR LE PARTAGE AVEC LES AUTRES DE CE QUE L’ON POSSÈDE PLUS QUE SUR LA LUTTE ÉGOÏSTE DE CHACUN POUR ACCUMULER LE PLUS DE RICHESSE POSSIBLE ; UNE SOCIÉTÉ DANS LAQUELLE LA VALEUR D’ÊTRE ENSEMBLE EN TANT QU’ÊTRES HUMAINS PRIME »
(PAPE FRANÇOIS DANS FRATELLI TUTTI (FT § 229).

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4ème DIMANCHE - 19 MARS 2023
 « RÉPARER POUR RECRÉER LE VIVRE ENSEMBLE »

Agir est le mot d’ordre au sein du CCFD-Terre Solidaire.
Agir avec les partenaires locaux, les mouvements et services d’Église, les  bénévoles, les autres organisations dont nous partageons un objectif : celui d’un monde plus juste et solidaire.
Agir pour sortir de l’aveuglement dans lequel nous nous complaisons. « L’agriculture mondiale pourrait nourrir 12 milliards d’êtres humains si la distribution des aliments obéissait à des critères normatifs, équitables et justes et non au pouvoir d’achat du
consommateur », nous rappelle Jean Ziegler, sociologue et rapporteur de la FAO. Les solutions sont entre nos mains. 
Agir pour la paix. Trop de personnes dans le monde subissent les guerres, les violences, les persécutions raciales, religieuses. Les systèmes de domination, comme celui du patriarcat, perdurent.
Au sein du CCFD-Terre Solidaire, nous pensons que la paix se construit au jour le jour, par l’écoute, l’accueil de l’histoire de l’autre, le dialogue. Il est nécessaire de prendre en compte l’ensemble des facteurs d’un conflit – sa dimension historique, identitaire, religieuse, culturelle, sociale, économique – qui empêchent le vivre-ensemble.
L’association est intervenue et intervient sur le continent africain touché par de multiples conflits. Au Mali, au Burundi, au Tchad, en
Centrafrique… Partout, le CCFD-Terre Solidaire cherche à comprendre la spécificité et les causes profondes de chaque conflit et à accompagner les sociétés civiles vers une paix durable.

Nous pensons que la paix se construit au jour le jour, par l’écoute, l’accueil de l’histoire de l’autre, le dialogue
En ce temps de Carême, soyons les artisans de paix