20 novembre - Journée internationale des droits de l'enfant
En novembre 2022, le pape François nous invitait à prier pour les enfants qui souffrent
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Le 20 novembre 1989, les Nations Unies adoptaient à l’unanimité la Convention relative aux droits de l’Enfant: les droits de chaque enfant du monde étaient désormais reconnus par un traité international, ratifié par 197 Etats. Depuis, le 20 novembre a été déclaré Journée internationale des droits de l’enfant – un temps fort que l’UNICEF célèbre chaque année.
Nous célébrons aujourd’hui les progrès réalisés depuis la signature de la Convention Internationale des Droits de l’enfant en 1989. La Convention comporte 54 articles (voir ci-dessous), qui mettent en avant quatre principes fondamentaux concernant les enfants : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se développer ainsi que le respect des opinions de l’enfant.
Nous voulons marquer cette journée de cette évidence que les droits de l’enfant sont une absolue priorité. Et que c’est pour ce combat, ces victoires possibles que l’UNICEF s’engage au quotidien. Nous mettons aussi en lumière les immenses défis qui restent à relever pour que tous les enfants puissent vivre leur vie d’enfant.
Le lundi 20 novembre 2023 marque le 34ème anniversaire de la signature de la Convention. Pourtant, des millions d’enfants doivent encore se battre au quotidien pour survivre, pour grandir dans des conditions de vie décentes ou encore lutter pour avoir le droit d’aller à l’école et être en bonne santé. C’est en leur nom que nous sommes là et que nous agissons partout dans le monde depuis plus de 75 ans.
- Histoire de la Journée des droits de l’enfance
En 1954, l’Assemblée générale a recommandé à tous les pays d’instituer une « Journée mondiale de l’enfance », qui serait une journée de fraternité mondiale et de compréhension entre les enfants, et d’activités favorisant le bien-être des enfants du monde entier. Elle a proposé aux gouvernements que cette Journée soit célébrée à la date qui leur semblait la plus appropriée. C’est le 20 novembre qui a été choisi, à la fois jour d’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.
Cette Convention, qui est le traité international le plus ratifié en matière de droits de l’homme, définit une liste de droits de l’enfant comprenant le droit à la vie, à la santé, à l’éducation et le droit de jouer, ainsi que le droit à une vie de famille, à être protégé de la violence et de la discrimination, et de faire entendre sa voix.
Sur la base de cette Convention et des efforts conjoints de l’ensemble des pays et régions, nous soutenons et célébrons chaque année le droit des enfants lors de la Journée mondiale de l’enfance. Par le dialogue et l’action, bâtissons un monde où les enfants peuvent s’épanouir librement !
- Thème de la Journée des droits de l’enfance 2023
Pour cette année, l’UNICEF France souhaite porter la voix des enfants d’Outre-mer à travers son rapport « Grandir dans les Outre-mer : état des lieux des droits de l’enfant ».
Souvent résumée à son territoire hexagonal, la France compte 12 territoires ultramarins où vivent 2,6 millions d’habitants dont 1,2 million de jeunes. Force est de constater que dans ces territoires, les inégalités sont nombreuses et leurs droits fondamentaux ne sont pas toujours respectés. Pourtant, l’Etat est garant du respect des droits de chaque enfant.
En proposant un panorama de la réalisation des droits des enfants dans ces territoires, nous voulons contribuer au diagnostic de la situation et permettre la mise en œuvre de politiques publiques qui respectent l’intérêt supérieur de l’enfant.
LA CONVENTION :
Cette Convention comporte 54 articles et précise que chaque enfant a :
- le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
- le droit d’être soigné, protégé des maladies,
- d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
- le droit d’aller à l’école
- le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de
toute forme d’abus et d’exploitation
- le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination
- le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir
- le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des
conditions de vie décentes
- le droit de jouer et d’avoir des loisirs
- le droit à la liberté d’information, d’expression et
de participation
- le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé
- La convention met en avant 4 principes fondamentaux :
- la non-discrimination
- l’intérêt supérieur de l’enfant
- le droit de vivre, survivre et se développer
- le respect des opinions de l’enfant.
- Et 3 protocoles facultatifs ont été ajoutés au texte principal :
- le premier vise à protéger les enfants contre le recrutement dans les conflits armés
- le deuxième concerne la vente d’enfants (à des fins de travail forcé, adoption illégale, don d’organes…), la prostitution ainsi que la
pornographie mettant en scène des enfants.
- Le troisième définit la procédure internationale qui permet à tout enfant de déposer une plainte pour violation de ses droits, directement
auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, lorsque tous les recours ont été épuisés au niveau national.
- Et aujourd’hui :
La journée mondiale des droits de l’enfant est l’occasion chaque année de promouvoir le respect des droits de l’enfant et de sensibiliser les populations à ces droits.
Il ne faut pas oublier qu’actuellement les droits des enfants sont encore bafoués à travers le monde : 1 enfant sur 6 n’est pas scolarisé, plus d’un million d’enfants sont victimes d’exploitation sexuelle, plus de 365 millions d’enfants vivent dans l’extrême pauvreté…
Pour marquer cette Journée mondiale des droits de l’enfant, un certain nombre d’événements sont organisés par les acteurs du monde de l’enfance afin de sensibiliser le public à la question du respect des droits des enfants. C’est également l’occasion de mieux faire connaître le contenu de la Convention. Le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et des Sports joue un rôle central pour promouvoir une meilleure connaissance des droits énoncés dans ce texte, chez les enfants comme chez les adultes.
En France, le Défenseur des enfants remet un rapport au Président de la République et au Parlement.