21 août - 21ème dimanche du temps ordinaire - "On viendra de l'Orient et de l'Occident prendre place au festin dans le Royaume de Dieu" — Paroisse de Gray

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21 août - 21ème dimanche du temps ordinaire - "On viendra de l'Orient et de l'Occident prendre place au festin dans le Royaume de Dieu"

Beaucoup de personnes sont attirées par Jésus. Elles souhaitent recevoir le pardon. Elles désirent être réconfortées ou guéries. Beaucoup d'aveugles voient, des boiteux remarchent, des sourds entendent. Mais suivre Jésus, c'est aussi mettre en pratique ce qu'il nous demande : être attentif aux plus pauvres, aider ceux qui en ont besoin, partager, faire la paix avec nos ennemis. Ce n'est pas facile, mais vous verrez, en suivant les paroles de Jésus, notre cœur se remplira de bonheur.
DES PREMIERS SERONT DERNIERS.
Jésus marche, rencontre, enseigne.
A l'angoisse de certains pour leur salut, il répond clairement que le salut est ouvert à tous, mais à la condition de passer par "la porte étroite". Nous qui désirons la Parole et le pain de vie, nous qui sommes invités au festin du Royaume, demandons au Seigneur l'humilité et la confiance (Prions en Eglise)

DIMANCHE 21 AOÛT - 10h00 - MESSE A LA BASILIQUE et à VELESMES (saint Mammès)

LECTURE DU LIVRE DU PROPHÈTE ISAÏE (66, 18-21)
"De toutes les nations, ils ramèneront tous vos frères"
Ainsi parle le Seigneur : connaissant leurs actions et leurs pensées, moi, je viens rassembler toutes les nations, de toute langue. Elles viendront et verront ma gloire : je mettrai chez elles un signe ! Et, du milieu d’elles, j’enverrai des rescapés vers les nations les plus éloignées, vers les îles lointaines qui n’ont rien entendu de ma renommée, qui n’ont pas vu ma gloire ; ma gloire, ces rescapés l’annonceront parmi les nations. Et, de toutes les nations, ils ramèneront tous vos frères, en offrande au Seigneur, sur des chevaux et des chariots, en litière, à dos de mulets et de dromadaires, jusqu’à ma montagne sainte, à Jérusalem, – dit le Seigneur. On les portera comme l’offrande qu’apportent les fils d’Israël, dans des vases purs, à la maison du Seigneur. Je prendrai même des prêtres et des Lévites parmi eux, – dit le Seigneur.

LECTURE DE LA LETTRE AUX HÉBREUX (12, 5-7. 11-13)
« Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons »
Frères, vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches. Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils. Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ? Quand on vient de recevoir une leçon, on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse. Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon, celle-ci produit un fruit de paix et de justice. C’est pourquoi, redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent, et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux. Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ; bien plus, il sera guéri.

ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT LUC (13, 22-30)

En ce temps-là, tandis qu’il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant. Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y a-t‑il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas. Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes.” Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.” Il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.” Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »


LE DON QUI NOUS IMPLIQUE
Par la voix du prophète Isaïe, le Seigneur confie au petit « reste d’Israël » une mission universelle. Les rescapés sont chargés de rassembler tous les peuples de la terre. Pour cela, ils devront faire mémoire de l’œuvre de Dieu car eux-mêmes sont passés de la mort à la vie, de l’exil au retour sur la Terre promise.
« Allez par le monde entier annoncer la Bonne Nouvelle » (cf. Jn 16, 15). Sur quoi nous appuyer aujourd’hui pour répandre l’Évangile en paroles et en actes ? D’abord sur la fidélité de Dieu car « son amour envers nous s’est montré le plus fort ». La lettre aux Hébreux rappelle aussi aux premiers chrétiens sa présence malgré les persécutions. Dans les difficultés, le ­Seigneur connaît la manière de nous faire grandir. Sans avoir voulu aucune de nos souffrances, il compose avec elles en comptant sur notre ­persévérance. La vie se charge souvent de nous enseigner cette vertu. Mais l’Évangile est un guide irremplaçable pour nous appro­cher du Christ. Il est la porte étroite par laquelle nous ­devons tous passer.
Le Royaume n’est pas un avantage acquis par des premiers de la classe mais le don accordé à ceux qui reviennent de loin et ­reconnaissent humblement qu’ils ne s’en sortiront pas tout seuls. Nous sommes les croyants de la seconde chance, un peuple immense que Jésus a choisi de sauver en personne. La seule condition est de mettre toute notre énergie à croire en lui en l’accueillant dans nos vies.
Vincent Leclercq, prêtre assomptionniste, Prions en Église
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QUI SERA SAUVÉ ?
Le temps de l’observation
« Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » La question prend place dans un contexte bien spé­cifique : celui de la montée de Jésus vers Jérusalem, qui verra « son exode ». À l’imminence de l’événement pascal correspond l’urgence de se décider effectivement pour le Christ. Rien n’est « gagné », rien n’est « assuré ». Il suffit de considérer ceux qui se retrouvent devant une porte close alors même qu’ils ont mangé et bu avec Jésus. Et cela, pour s’être contentés d’être les ­témoins passifs de son enseignement en ne s’engageant pas pour la justice. Disqualifiés, ils ne peuvent donc se prévaloir de leur appar­tenance au peuple de Dieu. Certes, comme le dit Paul aux Éphésiens : « C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés […]. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Ep 2, 8). Mais ce don appelle une réponse, un espace d’accueil creusé par la reconnaissance de son incapacité à accéder par soi-même à la vie en plénitude.
Le temps de la méditation
Luc insiste sur la gravité d’un choix qui ne peut se faire ailleurs qu’ici et maintenant. La parabole du pauvre Lazare et du riche (Lc 16, 19-31) illus­tre bien cette exigence. Avoir ignoré Lazare et l’avoir laissé mourir de faim à sa porte relève de l’irréparable, n’était la miséricorde de Dieu qui ne peut toutefois être invoquée pour se dispenser d’agir en conformité avec l’Évangile – chacun suivant la grâce reçue. Or cette option engendre toujours, à un moment ou à un autre, une sensation de « porte étroite ». Étroite parce que nous sommes encombrés de nous-mêmes, ce qui nous empêche de nous ouvrir à l’inattendu de Dieu et à l’autre. Luc ne cache pas qu’il s’agit de « s’effor­cer ». Le Royaume n’appartient­-il pas aux « violents » (Mt 11, 12) ? Violence de la détermination nécessaire pour suivre celui qui, le premier, nous a aimés. Rien n’est donc acquis, notre appartenance à la communauté des croyants ne nous dispense pas de la conversion et de la folie de la Croix.
Emmanuelle Billoteau, ermite, Prions en Église

UNE PRIÈRE de Lise Lachance pour ce dimanche
SANS TOI, NOUS NE SOMMES RIEN

Tu es le chemin vers le Père, Seigneur Jésus.
Sans toi, nous errons à la poursuite de nos mirages.
Sois notre guide, au milieu des tempêtes de ce monde.
Sois le berger attentif que nous cherchons dans toutes nos nuits.
Tu es la vérité de notre être, Seigneur Jésus.
Sans toi, nous ne savons pas qui nous sommes.
Sois le signe qui donne sens à notre existence, sois le feu qui alimente nos amours afin que personne ne se perde.
Tu es la vie qui nous habite, Seigneur Jésus.
Sans toi, la pulsation du monde reste une énergie sans visage.
Sois notre premier et notre dernier chant de joie.
Sois le nom gravé dans notre coeur qui permettra au Père de nous reconnaître.