30ème journée du malade (11 février) et Dimanche de la Santé (13 février) — Paroisse de Gray

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30ème journée du malade (11 février) et Dimanche de la Santé (13 février)

Qu’est-ce que la Journée mondiale du Malade et le Dimanche de la Santé ?
La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches
Depuis 1992, l’Eglise Universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du malade.
La Journée mondiale du malade se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé (cette année le 13 février), pour rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé.

Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c'est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n'est pas nécessaire d'avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Le Dimanche de la Santé, en lien avec la journée mondiale des malades, le 11 février, décidée par Jean Paul II en 1992, est l’occasion de nous donner de vivre en paroisse un moment privilégié en lien avec le monde de la santé : les personnes malades, âgées, isolées, les professionnels de santé, et tous les bénévoles qui se rendent présents au jour le jour à leurs frères, dans la discrétion et la simplicité. 

L’Église est présente sur le terrain de l’accompagnement, au sein des aumôneries hospitalières avec ses équipes de bénévoles qui œuvrent aux côtés d’associations laïques où tant de personnes de bonne volonté s’engagent aussi.

Il y a trente ans, saint Jean-Paul II institua la Journée Mondiale du Malade pour sensibiliser le peuple de Dieu, les institutions sanitaires catholiques et la société civile à l’attention envers les malades et envers tous ceux qui prennent soin d’eux.
Depuis 1992, l’Église universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du Malade. Son thème cette année, “Soyez miséricordieux, comme votre père est miséricordieux”.
Le Dimanche de la Santé, en lien avec la journée mondiale des malades décidée par Jean Paul II en 1992, est l’occasion de nous donner de vivre en paroisse un moment privilégié en lien avec le monde de la santé. Thème de la journée : "Heureux".

Heureux ! Thème surprenant ? mais surtout appel à l'espérance et à la vie !

A partir de la Parole de Dieu proposée dans la liturgie du 13 Février 2022 et du texte des Béatitudes (Evangile selon St Matthieu 5, 3-12), l'équipe de préparation du dimanche de la santé a choisi pour thème : « HEUREUX ! »
Cette affirmation paradoxale quand nous sommes proches des personnes vulnérables se révèle riche spirituellement. Le Christ mort et ressuscité nous appelle à nous lever de nos tombeaux et nous fait partager Sa joie qu'il nous donne en plénitude.

HEUREUX ! 

L’Evangile des Béatitudes en Luc 6, 17.20-26, qui sera lu ce dimanche, nous invite à une réflexion sur la notion de Bonheur.

« Le bonheur n’est pas une alternative au malheur  », écrit le Père Michel Clincke dans le livret édité à cette occasion par le Pôle National de la Pastorale Santé de la Conférence des évêques de France. Ce ne sont pas les circonstances extérieures qui peuvent nous rendre heureux ou malheureux, mais la façon dont nous traversons la vie, et parfois les épreuves. Dieu nous rejoint dans tout ce que nous vivons, et cela passe parfois la présence aimante d’un frère.

JOURNEE MONDIALE DU MALADE - 11 FEVRIER 2022

François exhorte les soignants à être « miséricordieux comme le Père »

Dans son message, le Pape François choisit le fil rouge de la miséricorde pour parler du service des personnes malades. Il rappelle aux soignants leur responsabilité particulière dans le contexte de la pandémie, où bien des malades souffrent d’isolement.

Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

En cette année 2022, la Journée Mondiale du Malade marquera un anniversaire: il s’agira de la trentième édition, depuis son institution par saint Jean-Paul II.
Le Pape François salue «les pas en avant» accomplis par les Églises locales en matière de santé depuis trois décennies, tout en reconnaissant «une longue route» restant à parcourir, notamment face à la pauvreté et dans le domaine de l’accompagnement pastoral.

  • Poursuivre l’œuvre du Christ

Dans son message, daté du 10 décembre dernier, le Saint-Père indique un verset de saint Luc pour orienter cette Journée: «Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux» (Lc 6, 36).
La miséricorde, thème fort du pontificat actuel, «est, par excellence le nom de Dieu», rappelle le Pape, évoquant à la fois «la dimension de la paternité et celle de la maternité». Dieu «est à la fois force et tendresse», et le témoin suprême de cet amour miséricordieux est le Fils. Jésus, nous rapportent les Évangiles, s’attache à guérir les malades, et cette attention devient bientôt «l’œuvre principale dans le cadre de la mission des apôtres».

  • Adoucir la solitude par la charité de Dieu

Une œuvre que sont appelés à poursuivre les disciples d’aujourd’hui, en particulier dans le contexte actuel, marqué par des situations de détresse relationnelle: «Comment ne pas rappeler, s’interroge François, les nombreux malades qui, durant cette période de pandémie, ont vécu dans la solitude d’un service de soins intensifs la dernière partie de leur existence, certes soignés par de généreux agents de santé, mais éloignés de l’affection des êtres qui leur étaient les plus chers et des personnes les plus importantes de leur vie terrestre ? D’où l’importance d’avoir auprès de soi des témoins de la charité de Dieu qui, à l’exemple de Jésus, miséricorde du Père, versent sur les plaies des malades l’huile de la consolation et le vin de l’espérance», écrit-il.

Le Saint-Père s’arrête en particulier sur la mission des opérateurs de santé. «Votre service auprès des malades, assure-t-il, accompli avec amour et compétence, transcende les limites de la profession pour devenir une mission. Vos mains qui touchent la chair souffrante du Christ peuvent être un signe des mains miséricordieuses du Père. Soyez conscients de la grande dignité de votre profession, comme de la responsabilité qu’elle comporte», demande François.

Face aux progrès de la science, le Pape appelle à ne pas «oublier la singularité de chaque malade, avec sa dignité et ses fragilités. Le malade est toujours plus important que sa maladie», explique-t-il, formulant le souhait que la dimension relationnelle et l’écoute soient davantage enseignées dans les parcours de formation des soignants.

  • Forces et défis des établissements de santé

Dans son message, le Souverain pontife évoque aussi les établissements de soin, véritables «maisons de miséricordes», fondées au long des siècles par les chrétiens. «Ce sont des œuvres précieuses à travers lesquelles la charité chrétienne a pris forme, et l’amour du Christ dont ses disciples ont témoigné, est devenu plus crédible», reconnaît le Pape, réaffirmant «l’importance des institutions catholiques de santé». Elles sont «un précieux trésor à soutenir et sur lequel veiller», et forment une «bénédiction» pour ceux qui bénéficient de leurs services. «Chaque existence, même la plus fragile, de son commencement jusqu’à son terme naturel», y est soutenue.
Les besoins restent toutefois immenses, «comme l’atteste, par exemple, le peu de vaccins disponibles contre le Covid-19 dans les pays les plus pauvres; mais encore plus le manque de soins pour des pathologies qui nécessitent des médicaments bien plus simples», avertit François.

  • Se faire proche des malades, une mission pour tous

Enfin, le Successeur de Pierre dédie une partie de son message à la pastorale de la santé, mettant en relief le caractère essentiel de «l’attention spirituelle» envers les malades. L’accompagnement de ces derniers, souligne François, «n’est pas seulement la tâche réservées à quelques ministres spécifiquement dévoués à cela». «Combien de malades et de personnes âgées vivent chez eux et attendent une visite !», se désole le Pape, qui rappelle que le «ministère de la consolation est un devoir de tout baptisé».

François conclut son message en confiant tous les malades et leurs familles à l’intercession de la Vierge Marie, et en assurant les personnels soignants de sa prière.

Source : Vatican News

EXTRAITS DU MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA XXXème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE 

1. Miséricordieux comme le Père

Le thème choisi pour cette trentième Journée : « Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 36), oriente avant tout notre regard vers Dieu « riche en miséricorde » (Ep 2, 4), qui regarde toujours ses enfants avec un amour de père, même lorsqu’ils s’éloignent de lui. De fait, la miséricorde est, par excellence le nom de Dieu, qui exprime sa nature, non pas à la manière d’un sentiment occasionnel, mais comme une force présente dans tout ce qu’il accomplit. Il est à la fois force et tendresse. Voilà pourquoi nous pouvons dire, avec stupeur et reconnaissance, que la miséricorde de Dieu comporte à la fois la dimension de la paternité et celle de la maternité (cf. Is 49, 15), car il prend soin de nous avec la force d’un père et avec la tendresse d’une mère, toujours désireux de nous donner la vie nouvelle dans l’Esprit Saint.

2. Jésus, miséricorde du Père

Le témoin suprême de l’amour miséricordieux du Père envers les malades est son Fils unique. Combien de fois les Évangiles nous rapportent-ils les rencontres de Jésus avec des personnes frappées par différentes maladies. Il « parcourait toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute langueur parmi le peuple » (Mt 4, 23). Nous pouvons nous demander : pourquoi cette attention particulière de Jésus à l’égard des malades, au point que celle-ci devient même l’œuvre principale dans le cadre de la mission des apôtres, envoyés par le Maître annoncer l’Évangile et guérir les malades ? (cf. Lc 9, 2). (...)

3. Toucher la chair souffrante du Christ

L’invitation de Jésus à être miséricordieux comme le Père acquiert une signification particulière pour les personnels de santé. Je pense aux médecins, aux infirmiers, aux laborantins, à ceux qui sont préposés à l’assistance et au soin des malades, de même qu’aux nombreux volontaires qui donnent de leur précieux temps à ceux qui souffrent. Chers opérateurs de santé, votre service auprès des malades, accompli avec amour et compétence, transcende les limites de la profession pour devenir une mission. Vos mains qui touchent la chair souffrante du Christ peuvent être un signe des mains miséricordieuses du Père. Soyez conscients de la grande dignité de votre profession, comme de la responsabilité qu’elle comporte.

Bénissons le Seigneur pour les progrès que la science médicale a accomplis surtout ces derniers temps ; les nouvelles technologies ont permis d’établir des parcours thérapeutiques qui sont d’un grand bénéfice pour les malades ; la recherche continue à apporter sa précieuse contribution pour combattre d’anciennes et de nouvelles pathologies ; la médecine de rééducation a largement développé ses connaissances et ses compétences. Mais tout cela ne doit jamais nous faire oublier la singularité de chaque malade, avec sa dignité et ses fragilités. Le malade est toujours plus important que sa maladie et c’est pourquoi toute approche thérapeutique ne peut pas négliger l’écoute du patient, son histoire, ses angoisses et ses peurs. Même lorsqu’il n’est pas possible de guérir, il est toujours possible de soigner, il est toujours possible de consoler, il est toujours possible de faire sentir une proximité qui manifeste de l’intérêt davantage pour la personne que pour sa pathologie. C’est pourquoi je souhaite que les parcours de formation des personnels de santé soient capables de rendre disponible à l’écoute et à la dimension relationnelle.

4. Les lieux de soins, maisons de miséricorde

La Journée Mondiale du Malade constitue aussi une occasion propice pour faire porter notre attention sur les lieux de soins. Au cours des siècles, la miséricorde envers les malades a conduit la communauté chrétienne à ouvrir d’innombrables “ auberges du bon Samaritain ”, où les malades de tout genre pourraient être accueillis et soignés, surtout ceux qui ne trouvaient pas de réponse à leur question de santé, à cause de leur indigence ou de l’exclusion sociale ou encore des difficultés de soigner certaines pathologies. Dans ces situations, ce sont les enfants, les personnes âgées et les personnes les plus fragiles qui en font les frais. Miséricordieux comme le Père, de nombreux missionnaires ont accompagné l’annonce de l’Évangile par la construction d’hôpitaux, de dispensaires et de maison de soins. Ce sont des œuvres précieuses à travers lesquelles la charité chrétienne a pris forme, et l’amour du Christ dont ses disciples ont témoigné, est devenu plus crédible. Je pense surtout aux populations des régions les plus pauvres de la planète, où il faut parfois parcourir de longues distances pour trouver des centres de soins qui, malgré leurs ressources limitées, offrent ce qui est disponible. La route est encore longue et dans certains pays recevoir des soins appropriés demeure un luxe, comme l’atteste, par exemple, le peu de vaccins disponibles contre le covid-19 dans les pays les plus pauvres ; mais encore plus le manque de soins pour des pathologies qui nécessitent des médicaments bien plus simples.

Dans ce contexte, je désire réaffirmer l’importance des institutions catholiques de santé : elles sont un précieux trésor à soutenir et sur lequel veiller ; leur présence a caractérisé l’histoire de l’Église en raison de leur proximité avec les malades les plus pauvres et les situations les plus oubliées. Combien de fondateurs de familles religieuses ont su écouter le cri de frères et de sœurs privés d’accès aux soins ou mal soignés et se sont prodigués à leur service ! Aujourd’hui encore, même dans les pays les plus développés, leur présence constitue une bénédiction car elles peuvent toujours offrir, en plus des soins du corps avec toute la compétence nécessaire, la charité pour laquelle le malade et sa famille sont au centre de l’attention. À une époque où la culture du déchet est si répandue et où la vie n’est pas toujours reconnue digne d’être accueillie et vécue, ces établissements, en tant que maisons de la miséricorde, peuvent être exemplaires pour soigner et veiller sur chaque existence, même la plus fragile, de son commencement jusqu’à son terme naturel.

5. La miséricorde pastorale : présence et proximité

Au long du cheminement de ces trente années, la pastorale de la santé a vu également son indispensable service être toujours plus reconnu. Si la pire discrimination dont souffrent les pauvres – et les malades sont les pauvres en santé – est le manque d’attention spirituelle, nous ne pouvons pas manquer de leur offrir la proximité de Dieu, sa bénédiction, sa Parole, la célébration des Sacrements et la proposition d’un chemin de croissance et de maturation dans la foi. À ce propos, je voudrais rappeler qu’être proche des malades et leur offrir un accompagnement pastoral n’est pas seulement la tâche réservées à quelques ministres spécifiquement dévoués à cela. Visiter les malades est une invitation que le Christ adresse à tous ses disciples. Combien de malades et de personnes âgées vivent chez eux et attendent une visite ! Le ministère de la consolation est un devoir de tout baptisé, en se souvenant de la parole de Jésus : « J’étais malade et vous m’avez visité » ( Mt 25, 36).

 Soyez miséricordieux, comme votre père est miséricordieux » (Lc 6, 36).
Se tenir à côté de celui qui souffre sur le chemin de la charité

PRIÈRE POUR LE DIMANCHE DE LA SANTÉ

Seigneur Jésus,
toi l’homme des Béatitudes,
toi, le pauvre, le doux,Le juste, le miséricordieux, 
donne-nous de vivre par toi, avec Toi et en Toi.
Quelques soient les évènements que nous traversons ou les difficultés que nous avons à affronter,
permets que nous n’oublions jamais que Tu marches avec nous,
que Tu nous prends par la main,
et qu’être heureux, c’est te savoir à nos côtés quoi qu’il nous advienne.
Ainsi soit-il.
Chantal Lavoillotte

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