En juillet, le pape François nous invite à prier pour les malades — Paroisse de Gray

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En juillet, le pape François nous invite à prier pour les malades

Le Pape nous invite à prier en ces termes :
"Prions pour que le sacrement de l’onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et qu’il soit de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance."

LES INTENTIONS DE PRIÈRE DU PAPE FRANÇOIS

Chaque mois, le Pape François confie à son Réseau Mondial de Prière des intentions de prière qui expriment ses grandes préoccupations pour l’humanité et pour la mission de l’Église. Son intention de prière mensuelle se veut un appel mondial à transformer notre prière en “gestes concrets”, c’est une boussole pour une mission de compassion pour le monde.
Elle propose un chemin pour nous mobiliser chaque mois, par la prière et l’action, pour un monde plus humain, fraternel et solidaire.

Ces intentions de prière sont le fruit d’un long processus de discernement d’Église, les propositions venant de divers pays du monde mais aussi de plusieurs dicastères, congrégations et services du Saint-Siège. Au terme de ce processus de plusieurs mois, le Pape prend le temps de prier et de discerner les défis de l’humanité et de la mission de l’Église sur la base des propositions reçues. Il confie ensuite ses 12 intentions de prière à tous les fidèles. Ce sont des orientations pour notre vie et notre mission.

Le Réseau Mondial de Prière du Pape est une Œuvre pontificale dont la mission est de mobiliser les catholiques par la prière et l’action face aux défis de l’humanité et de la mission de l’Église. Ces défis se présentent sous la forme d’intentions de prière confiées par le Pape à toute l’Église. Sa mission s’inscrit dans la spiritualité du Cœur de Jésus, c’est une mission de compassion pour le monde. Ce réseau a été fondé en 1844 en tant qu’Apostolat de la Prière. Il est aujourd’hui présent dans 89 pays et compte plus de 22 millions de catholiques. Il comprend une branche jeunes, le MEJ – Mouvement Eucharistique des Jeunes. En décembre 2020, le Pape a constitué cette œuvre pontificale en tant que fondation vaticane et a approuvé ses nouveaux statuts. Son Directeur international est le P. Frédéric Fornos, SJ. Pour plus d’informations, consultez : www.prieredupape.va.

Le pape François compte sur nos prières. Découvrez son intention pour le mois de juin :
« En communion avec des millions de chrétiens à travers le monde,
prions maintenant pour l’intention que confie le Pape à l’Église ce mois-ci ».

En juillet, le Pape invite à prier pour les malades

"Prions pour que le sacrement de l’onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et qu’il soit de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance."

Dans sa vidéo mensuelle de prière, réalisée ce mois-ci en collaboration avec l'archidiocèse de Los Angeles, le Pape François élève sa prière pour que le sacrement de l’Onction des malades devienne toujours plus un « signe visible de compassion et d’espérance».

Vatican News

Dans son intention mensuelle de prière pour ce mois de juillet, le Pape François demande de prier pour les malades, et en particulier «pour que le sacrement de l’Onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et devienne de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance».

L’Église croit et confesse que le prêtre vient en aide en administrant l’Onction des malades, un sacrement qui "offre la consolation" à ceux qui souffrent d’une maladie, ainsi qu’à leurs proches. L’invitation du Pape François à la prière de toute l’Église est une façon de mettre en évidence que l’Onction des malades est un sacrement de nature communautaire et relationnelle.

La proximité de Jésus

Ce sacrement assure la proximité de Jésus à la douleur de celui qui est malade ou âgé, le soulagement de ses souffrances et le pardon de ses péchés, mais il n’est pas synonyme d’un miracle de guérison du corps ni même d’une mort imminente.

L’Onction des malades est, bien souvent, le sacrement oublié ou moins reconnu, souligne le Pape dans la vidéo. Cependant, «c’est Jésus lui-même qui vient pour soulager le malade, pour lui donner la force, pour lui donner l’espérance, pour l’aider ; et aussi pour lui pardonner ses péchés. Et cela est très beau ! » 

 

 

" L’Onction des malades n’est pas un sacrement réservé uniquement à ceux qui sont sur le point de mourir. Non. Il est important de le préciser.
Lorsqu’un prêtre s’approche d’une personne afin de lui donner l’Onction des malades, il ne l’aide pas nécessairement à faire ses adieux à la vie. Penser ainsi, c’est renoncer à tout espoir.
C’est supposer qu’après le prêtre vient le fossoyeur.
Souvenons-nous que l’Onction des malades est un des « sacrements de la guérison », du « soin », qui guérit l’esprit.
Lorsqu’une personne est très malade, il convient de lui donner l’Onction des malades. Tout comme, lorsqu’une personne est déjà âgée, il est bon qu’elle reçoive l’Onction des malades.
Prions pour que le sacrement de l’Onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et devienne de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance."
François

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La Vidéo du Pape diffuse l’intention de prière que François confie à l’ensemble de l’Église catholique 
à travers le Réseau Mondial de Prière du Pape (vidéo ci-dessus)

La Vidéo du Pape est une initiative officielle de portée mondiale qui a comme objectif la diffusion des intentions mensuelles de prière du Saint-Père. Elle est réalisée par le Réseau Mondial de Prière du Pape (Apostolat de la Prière). Depuis 2016, La Vidéo du Pape a enregistré plus de 210 millions de vues sur l’ensemble des réseaux sociaux du Vatican. Elle est traduite dans plus de 23 langues et a une couverture de presse dans 114 pays. Cette vidéo est produite et réalisée par l’équipe de La Vidéo du Pape du Réseau de Prière, coordonnée par Andrea Sarubbi, avec le soutien de l’agence La Machi Communication for Good Causes. Le projet est soutenu par Vatican Media.
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En février, le Pape nous invitait à prier pour les malades en phase terminale. Son attention portait sur l’accompagnement humain et médical. Il se penche à nouveau vers les malades mais sous l’angle du sacrement des malades qui est à leur disposition. Il est un soutien dans la faiblesse, une compassion de la communauté chrétienne, une porte d’espérance qui s’ouvre sur la vie.

La maladie qui engage le pronostic vital, le grand âge, une grande fatigue psychique, la perspective d’une opération grave font éprouver la fragilité de la vie. Ces états de fragilité rappellent que nous sommes mortels. C’est là que le sacrement vient à notre secours. Le baptême, l’eucharistie, la confirmation, la réconciliation donnent la vie, la nourrissent, la fortifient et la libèrent en vue de l’avenir. L’onction des malades ressaisit toutes ces dimensions. Le geste de l’huile renouvelle celui du baptême et de la confirmation. La célébration, quand c’est possible, est accompagnée de la réconciliation et de l’eucharistie. C’est toute la sollicitude divine qui vient au secours du malade pour qu’il vive de la vie de Dieu. Les prières ne sont pas là pour demander une guérison physique ou un miracle, elles demandent la réunification de la vie divine dans la vie corporelle.

L’Église se mobilise ainsi parce que ce sont des moments forts dans la vie d’une personne

Dans l’Évangile, Jésus est particulièrement attentif aux malades. Souvent la guérison s’accompagne d’une parole comme « tes péchés sont pardonnés » ou bien « va et ne pèche plus ». La guérison corporelle est le signe de l’œuvre divine qui est le vrai trésor. Dans la parabole de l’homme tombé aux mains des bandits, le Samaritain, figure de Jésus, conduit le blessé à l’auberge. Le Pape voit cette auberge comme l’Église [1]. Celle-ci pourra poursuivre les soins commencés avec l’huile et le vin – les sacrements – avec une présence et des gestes de compassion. L’Église se mobilise ainsi parce que ce sont des moments forts dans la vie d’une personne. Aujourd’hui, ce sacrement se célèbre aussi dans l’église paroissiale ; les malades sont alors au centre de l’attention de la communauté.

Une porte s’ouvre. Pour certains elle s’ouvre sur un regain de forces humaines pour affronter la maladie ou l’épreuve et parfois guérir. Pour d’autres, c’est la porte du ciel qui s’ouvre. Cette porte qui pouvait apparaître redoutable devient accueillante, et c’est en paix qu’ils marchent vers elle, dans l’horizon de la miséricorde de Dieu. Ils sentent que là est leur avenir, et ce sont eux qui parfois réconfortent et encouragent leurs proches.

Le sacrement n’opère pas d’une manière magique. Le mystère de la personne et de sa liberté demeure. Parfois le chemin est long qui mène au sacrement et à la réconciliation intérieure source de paix. Ceux-là aussi, nous les portons dans notre prière.

Daniel Régent sj., directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape France

[1]Pape François, Audience générale du 26 février 2014

Pour aborder l’autre rive, il faut déposer dans les mains du Seigneur,
Nos plus intimes tourments, nous libérer des rancœurs.
Pour franchir ce passage tant redouté,
Le Christ ne nous a jamais abandonnés,
Et recevoir le sacrement des malades pacifie, réconcilie,
Celui qui le reçoit est lavé par l’amour infini,
Son corps souffrant martyrisé par la maladie,
Se redresse une dernière fois dans la tendresse du Seigneur,
Et son âme délivrée du poids des péchés,
Légère, portée sur les ailes d’une colombe
Volera dans les cieux jusqu’aux portes du paradis,
Mes frères en humanité, prions pour que les personnes en fin de vie,
Puissent recevoir dans la paix retrouvée de leur esprit,
Cet ultime sacrement du bout du chemin,
Celui qui nous mène à la vie éternelle,
Amen
Pascale Anglès, poète
(Source :Diocèse d'Annecy)

Père plein de miséricorde,
Quel grand mystère que la fragilité du corps, la maladie qui nous affaiblit !
Combien de fois voulons-nous échapper à cette douleur, parce que nous ne voulons pas souffrir ni voir la souffrance !
Nous savons que rien n’a de sens sans Toi, et que tout peut être une occasion de grâce, si c’est avec Toi.
C’est pourquoi, Seigneur, au milieu de la maladie nous voulons être des signes de compassion
en apportant de la force à nos frères et sœurs, avec la grâce de l’onction des malades.
Nous demandons à ton Esprit Saint de renouveler dans toute l’Église et dans nos cœurs, le sens profond de ce sacrement ;
afin que nous puissions l’accepter comme un don et une tâche dans le soin des malades,
et qu’ils puissent atteindre la paix et la guérison que tu leur accordes.
Amen
(Source : Diocèse d'Avignon)

LE SACRMENT DES MALADES

Le sacrement de l’onction des malades est assez méconnu, souvent associé à l’extrême onction, et par conséquent à tout ce qui touche à la mort et aux questions existentielles de l’homme.

  • L’onction des malades

Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :

« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint.  
Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. »

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.

« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés,
ils lui seront pardonnés. » Jc 5, 14-15

 

 

QUELLE GUÉRISON ?

Guérison intérieure, réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu, mais aussi parfois guérison physique ou vrai mieux être. Dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal.

Alors que la maladie apporte souffrance, inquiétude et peut même entamer le goût de vivre, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.

« Venez à moi vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous soulagerai »  Mt 11, 28

Face à une mort toute proche, l’eucharistie est donnée en viatique, l’ultime Communion que reçoit le malade au moment de mourir.
 

 

QUAND LE SACREMENT DES MALADES FAIT SENS POUR LA COMMUNAUTE PAROISSIALE

Juillet 2024

Depuis quelques années sur le secteur paroissial de Notre-Dame d’Autan (diocèse de Toulouse), le sacrement des malades est célébré de façon communautaire au cours de l’eucharistie dominicale lors de la Journée de la Santé. Aline, membre du Service Évangélique des Malades (SEM), partage les fruits de ce temps. 

  • Comment les personnes viennent-elles frapper à la porte de l’Église pour recevoir ce sacrement ?

Nous annonçons quelques temps auparavant que le sacrement des malades sera célébré au cours de l’eucharistie dominicale. Nous donnons et diffusons cette annonce en fin des messes précédentes ou encore par la newsletter de la paroisse.
Les personnes qui souhaitent recevoir le sacrement s’inscrivent pour participer à une préparation. 

  • Comment se déroule cette préparation ?

Les malades viennent participer à une petite demi-journée avec le prêtre et les personnes du Service Évangélique des Malades. Elles peuvent bien sûr être accompagnées d’un proche.
Après un temps de chant et de prière, puis un temps de partage d’évangile tous ensemble, le prêtre explique le sacrement des malades, – à qui il s’adresse, comment il se déroule, l’origine de l’huile qui servira à bénir, etc. Chacun peut poser les questions qui le travaillent.

Le prêtre explique également ce qu’est le sacrement de réconciliation, comment il se passe, ce qu’il signifie, ce qu’y est vécu. Chacun sera invité ensuite à vivre ce sacrement de réconciliation à la fin de cette demi-journée de préparation. La simplicité de l’accueil pour vivre ce sacrement de la réconciliation permet à la plupart de se sentir à l’aise et d’avoir envie de le recevoir.

  •  A qui s’adresse plus particulièrement ce sacrement ?

Le sacrement des malades s’adresse à toute personne éprouvée par la maladie physique ou psychique, ou par la vieillesse, qui a besoin de recevoir la force de Dieu pour tenir bon dans les épreuves, être fortifiée. Il peut être reçu plusieurs fois. Chez nous, les personnes étaient des personnes âgées ou des personnes gravement malades (cancer). Il n’y a pas eu de jeunes cette année.

  •  Comment se déroule la célébration ?

Le sacrement est célébré au cours de la messe dominicale. Les personnes qui vont recevoir le sacrement sont placées au premier rang de l’Église, et revêtues d’une écharpe blanche. Elles sont entourées de leurs proches. Après l’homélie, chacun est appelé. Puis le prêtre impose les mains sur chacun pour que la force de l’Esprit saint se répande. Chacun est ensuite marqué de l’huile, par un signe de croix sur le front et sur les mains, cette huile bénie lors de la messe chrismale, signe visible qui apporte force et douceur.
La célébration du sacrement se déroule dans un très grand silence et recueillement. Chacun est marqué par ce qui se vit à ce moment-là, même les paroissiens « habituels ».

  • Quels sont les fruits pour les malades ainsi que pour leurs proches et même pour la communauté paroissiale tout entière ?

Les personnes désireuses de recevoir ce sacrement ont envie de s’en sortir, d’aller de l’avant. Elles voudraient moins souffrir, physiquement et moralement. Et même pourquoi pas un miracle…
Les proches se sentent très intimement liés à ce sacrement, au point qu’elles ont parfois le sentiment de l’avoir reçu elles aussi. Comme si cette force était contagieuse, comme si elle rayonnait et se déposait aussi sur les proches.

Quant à l’assemblée dominicale, elle perçoit combien Dieu se rend présent auprès des plus souffrants. La célébration se déroule toujours dans une ambiance silencieuse et très recueillie. Quelque chose de grave, d’essentiel se joue là.
Chacun, de sa place, malade, proche ou assemblée, repart avec une joie intérieure et forte. L’émotion, les larmes ne sont jamais loin. Le Seigneur est passé, le Seigneur a agi, le Seigneur est présent.

A la fin de cette célébration dominicale cette année, des jeunes se sont présentés pour porter la communion aux malades. N’est-ce pas là un signe que le Seigneur a agi dans le cœur de chacun ? 

Propos recueillis auprès d’Aline Anicet par le Réseau de Prière du Pape