En novembre, le pape nous invite à prier pour les enfants qui souffrent — Paroisse de Gray

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En novembre, le pape nous invite à prier pour les enfants qui souffrent

Prions pour que les enfants qui souffrent – ceux qui vivent dans la rue, les victimes des guerres, les orphelins – puissent avoir accès à l’éducation et retrouver l’affection d’une famille.

Représentatives des grands défis de notre temps et de l’attention que le souverain pontife y porte, les intentions de prière chères au pape sont confiées chaque mois à tous les chrétiens du monde à travers le réseau mondial de prière, érigé en fondation vaticane le 17 décembre dernier. Un réseau impliquant plus de 35 millions de catholiques dans 98 pays, qui a gagné en visibilité ces dernières années grâce à la “Vidéo du Pape”. Dans un « monde d’indifférence », ce dernier nous invite en effet à exercer notre responsabilité dans la société et dans l’Eglise, au service du bien commun.

« Tout enfant qui est abandonné, c’est notre faute », nous dit le pape François

Dans la Vidéo du mois de novembre (ci-dessous), le Pape François lance un puissant appel concernant les conditions extrêmes dans lesquelles vivent des millions d’enfants dans le monde. Chaque enfant a le droit de jouer, d’étudier et de rêver, et le Saint-Père fait un appel afin que nous assumions nos responsabilités et que nous n’oublions pas que « ce sont des êtres humains avec un nom, un visage, une identité que Dieu leur a donnée ».
Pour le Pape, « tout enfant qui est abandonné, c’est notre faute » : c’est pourquoi il insiste afin qu’ils puissent « recevoir une éducation et ressentir l’amour d’une famille ».

Le message de la Vidéo du Pape nous rappelle les droits fondamentaux des enfants et demande que l’on prie afin qu’ils aient accès aux services les plus élémentaires, à la chaleur et l’amour d’une famille : « Nous ne pouvons plus permettre qu’ils se sentent seuls et abandonnés. Ils doivent pouvoir recevoir une éducation et ressentir l’amour d’une famille pour savoir que Dieu ne les oublie pas ».

Afin de situer le contexte du message de ce mois-ci, il suffit de citer quelques références mondiales. L’UNICEF souligne qu’un milliard d’enfants dans le monde entier vit dans une pauvreté multidimensionnelle (ils n’ont aucun accès à la scolarisation, à la santé, au logement, à la nourriture, à un système sanitaire ou à l’eau) et estime que 153 millions d’enfants sont orphelins. En outre, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a déclaré dans une récente lettre qu’ « à la fin de l’année dernière, plus de 450 millions d’enfants – soit un sur six – vivaient dans une zone de conflit, le chiffre le plus élevé depuis 20 ans. Un nombre record de 36,5 millions d’enfants a été déplacé de leur foyer en raison de conflits, de violences et d’autres crises ».

Le Pape François insiste pour rappeler que « ce sont des êtres humains avec un nom, un visage, une identité que Dieu leur a donnée » et, en tant que tels, nous, les adultes, ne pouvons pas fermer les yeux. Pour le Saint-Père, « tout enfant qui est abandonné, c’est notre faute » et nous ne pouvons plus permettre qu’ils se sentent seuls.

(Vatican News)

 

 

Il y a encore des millions d’enfants qui souffrent et vivent dans des conditions très proches de l’esclavage.

"Ces enfants ne sont pas des nombres.
Ce sont des êtres humains avec un nom, un visage, une identité que Dieu leur a donnée."

Trop souvent nous oublions notre responsabilité et fermons les yeux sur l’exploitation de ces enfants qui n’ont le droit ni de jouer, ni d’étudier, ni de rêver. Ils n’ont même pas la chaleur d’une famille.
Chaque enfant marginalisé, abandonné par sa famille, sans scolarisation, sans soins médicaux, est un cri ! Un cri qui s’élève vers Dieu et accuse le système que nous, les adultes, avons construit.

"Tout enfant qui est abandonné, c’est notre faute."

Nous ne pouvons plus permettre qu’ils se sentent seuls et abandonnés. Ils doivent pouvoir recevoir une éducation et ressentir l’amour d’une famille pour savoir que Dieu ne les oublie pas.
Prions pour que les enfants qui souffrent, ceux qui vivent dans la rue, les victimes des guerres et les orphelins, puissent avoir accès à l’éducation et retrouver l’affection d’une famille.

Prions pour que les enfants qui souffrent – ceux qui vivent dans la rue, les victimes des guerres, les orphelins – puissent avoir accès à l’éducation et retrouver l’affection d’une famille.

Pape François
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Le Père Frédéric Fornos S.J., directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape, a ainsi commenté cette intention :
« Face à tant de souffrance subie par les enfants dans le monde, auxquels on a volé l’enfance, les jeux et les rêves, que pouvons-nous faire ? Au milieu de tant de crises imprévues, comme celle concernant notre maison commune qui est en feu, la Covid-19, la guerre et son escalade, ou encore la crise économique, combien sont les pandémies invisibles ? Ce mois-ci, François ouvre nos yeux, nos oreilles et nos cœurs à des millions d’enfants oubliés, qui souffrent en silence dans les rues, dans du travail forcé, qui sont victimes de la violence et de la guerre ou qui sont migrants et réfugiés. Face à l’indifférence ou à l’impuissance, nous pouvons prier. « Prier, c’est allumer une lumière dans la nuit » a déclaré François lors de la célébration de la Messe du 29 Novembre 2020. Prier nous fait sortir de l’indifférence et la prière se convertit en action. Écoutons ainsi ce que le Pape nous dit: « Chaque enfant marginalisé, abandonné par sa famille, sans scolarisation, sans soins médicaux, est un cri ! Un cri qui s’élève vers Dieu et accuse le système que nous, les adultes, avons construit ».