NATIVITE du SEIGNEUR - Célébrations où et à quelle heure ?
Dans la nuit de Noël, un enfant est venu sur Terre pour le salut des Hommes : Il est le Prince de la Paix !
Chassé et rejeté par tous dès sa naissance, c’est Lui, Jésus, qui nous offre ce message d’espérance tant attendu : Paix sur la Terre pour tous les Hommes, en tout temps et en tout lieu ! Par leurs chants de louange, les anges ont diffusé cette incroyable Bonne Nouvelle aux bergers pour qu’à leur tour, ils la fassent connaître au Monde entier.
Aujourd’hui, en 2021, malgré notre humanité blessée, nous sommes invités à partager, par nos actes et nos paroles, ce message de Paix qui libère et qui sauve tous les Hommes !
NOËL DANS VOTRE PAROISSE
- Vendredi 24 décembre - Veillée-Messe de la nuit à la BASILIQUE à 19h00 et à 23h00
- Samedi 25 décembre - Jour de Noël : Messe à la BASILIQUE à 10h00
Masque obligatoire
Pour les chrétiens, la fête de Noël (du latin natalis, “naissance”, “nativité”) célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes.
Comme le racontent les évangélistes Luc et Mathieu, Marie « mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire ». Dans les environs, se trouvaient des bergers. L’Ange du Seigneur s’approcha et leur dit : « Aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ».
« Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers, commentait le pape Benoit XVI. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels ; un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et sa pauvreté ».
VEILLÉE - Vendredi 24 décembre - Messe à la basilique à 19h00 et 23h00
LA NUIT NE SERAIT JAMAIS QUE NUIT…
La nuit ne serait jamais que nuit si le cri d’un tout-petit ne l’avait désarçonnée.
Les ténèbres ne seraient jamais que ténèbres si la lumière ne s’était risquée à les découdre.
Le malheur ne serait jamais que malheur si un visage n’en avait partagé la lourdeur.
Noël, une mémoire qui enfante l’histoire, une promesse ourlée à la détresse,
une parole à l’aplomb du monde pour ouvrir une faille, pour éclairer la paille, pour inciter aux semailles.
Dieu en l’humain est toujours possible pour qui accueille sa fragilité comme un berceau !
Francine Carrillo, pasteure protestante
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Source : PAX CHRISTI
L'OUVERTURE DU COEUR :
Tel est le thème proposé par « Pax Christi », qui nous accompagne du 1er dimanche de l'Avent jusqu'au 1er janvier 2021.
(Pax Christi France, section française de Pax Christi International, est un mouvement catholique international pour la paix,disposant du statut consultatif auprès des Nations Unies et de l’Union Européenne. Présent dans plus de 50 pays sur les 5 continents, Pax Christi ne sépare pas spiritualité, formation et engagement)
- Extrait de la lettre du Pape François
Se rapprocher, s’exprimer, s’écouter, se regarder, se connaître, essayer de se comprendre, chercher des points de contact, tout cela se résume dans le verbe ‘‘dialoguer’’. Pour nous rencontrer et nous entraider, nous avons besoin de dialoguer. Il est inutile de dire à quoi sert le dialogue. Il suffit d’imaginer ce que serait le monde sans ce dialogue patient de tant de personnes généreuses qui ont maintenu unies familles et communautés. Le dialogue persévérant et courageux ne fait pas la une comme les désaccords et les conflits, mais il aide discrètement le monde à mieux vivre, beaucoup plus que nous ne pouvons imaginer.
(Fratelli tutti, 198)
- Pour réfléchir
La Paix du Christ est au cœur de la prière du Notre Père. Tout d’abord elle nous invite à nous tourner vers Dieu et à le sanctifier. Elle nous engage à lâcher prise et à accepter que tout ne vient pas de nous. Elle nous demande de ne pas nous charger d’inquiétudes inutiles, et de prendre chaque journée, après chaque journée. Elle nous concentre sur l’action et sur le moment présent. La Paix du Christ est gratuite mais nous demande un effort. Celui du Pardon. Le Père nous aime et son pardon vient nous chercher dans les situations les plus difficiles et nous sortir de nos impasses.
- Pour aller plus loin
L’avenir est dans un nouveau-né qui paraît si fragile, mais qui plus tard demandera de laisser venir à lui les petits enfants car ils sont plus proches de Dieu que bon nombre d’adultes savants. La foi de l’enfant est sans faille, et sachons, nous aussi, nous souvenir de l’enfant que nous étions avec ses rêves, son émerveillement, son amour sincère et confiant. Le Christ a donné son message aux petits qui ressentent plus qu’ils ne réfléchissent. La foi nous demande autre chose que du savoir mais surtout de la spontanéité. Gardons à Noël notre âme d’enfant Et réalisons un rêve que nous nous étions promis.
PRIÈRE
Faire la paix, Seigneur, l’édifier dans l’amour infatigablement ;
faire la paix, ô Christ, la refaire sans cesse quand elle se défait.
Faire la paix partout et avec tous nos proches, la paix en pardonnant,
la paix en renonçant à la moindre vengeance, à la moindre rancune.
Faire la paix sans bruit, dans l’ombre et le silence, par une humble douceur qui cherche à accorder,
à créer l’harmonie dans les oppositions.
Faire la paix dehors en la portant en soi comme don de l’Esprit, fruit de la charité qui nous unit à toi, nous unit entre nous.
Faire la paix, bâtir l’humanité nouvelle telle que tu la veux, en allant au-delà de toutes divisions pour la rendre une en toi.
Jean Gallo
Source : PRIONS EN ÉGLISE
ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT LUC (2, 1-14)
En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
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ACCUEILLIR LE SALUT EN ACCUEILLANT JÉSUS
Un peu plus tôt dans la journée, nous avons entendu le début de l’évangile de Matthieu qui, sans nous dire beaucoup de choses de la naissance de l’enfant, n’omettait rien de sa -généalogie. Nous avons été sensibles, certainement, à la figure de Joseph, dont l’année voulue par le pape François vient de s’achever. Cet homme juste, qui assume en confiance une paternité un peu bancale, n’a pas failli. Accueillant -l’inattendu de Dieu dans sa vie, il est devenu un maillon de l’histoire du salut.
En portant attention aux paroles de l’ange dans le récit de Luc, nous découvrons ce qu’elles révèlent du salut. « (Il) vous est né un Sauveur » (Lc 2, 11). La naissance de Jésus dans la ville de David concerne tous les hommes (il vous est né), mais le salut (Jésus) est à accueillir. La naissance de Jésus manifeste l’alliance de Dieu avec son peuple, elle révèle que le salut est à l’œuvre dans la relation que chacun peut instaurer avec Jésus en chassant ses craintes et en lui faisant de la place chez lui.
L’ange s’adresse aujourd’hui à nous qui relisons les récits à la -lumière de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus, à nous qui comprenons que la naissance n’est pas un événement dissociable de la vie entière donnée pour nous les hommes. C’est donc un événement de salut qui nous plonge dans la joie parce qu’il nous concerne. Selon Irénée de Lyon (Père de l’Église, IIe siècle), « La gloire de Dieu c’est l’homme vivant », de sa paix et de sa joie.
Marie-Dominique Trébuchet, directrice de l’IER (Institut catholique de Paris)
JOUR DE NOEL - Messe à la Basilique à 10h00
SOURCE : PAX CHRISTI
- Extrait de la lettre du Pape François
« La vie, c’est l’art de la rencontre, même s’il y a tant de désaccords dans la vie ». À plusieurs reprises, j’ai invité à développer une culture de la rencontre qui aille audelà des dialectiques qui s’affrontent. C’est un style de vie visant à façonner ce polyèdre aux multiples facettes, aux très nombreux côtés, mais formant ensemble une unité pleine de nuances, puisque « le tout est supérieur à la partie ». Le polyèdre représente une société où les différences coexistent en se complétant, en s’enrichissant et en s’éclairant réciproquement, même si cela implique des discussions et de la méfiance. En effet, on peut apprendre quelque chose de chacun, personne n’est inutile, personne n’est superflu. Cela implique que les périphéries soient intégrées. Celui qui s’y trouve a un autre point de vue, il voit des aspects de la réalité qui ne sont pas reconnus des centres du pouvoir où se prennent les décisions les plus déterminantes. (Fratelli tutti, 215)
- Pour réfléchir
Reconnaissons notre Humanité et notre Origine commune. Nous sommes faits de la même chair et du même sang. Que la nourriture qui nous fait vivre soit reçue comme un cadeau donné pour nous suffire jour après jour. Que notre liberté nous rende vraiment libres et que nous choisissions le bien plutôt que le mal, l’entraide au lieu de l’entrave de l’égoïsme, la Vie et non la mort, l’Amour et pas la haine. Soyons doux et humble avec nous-même, et sachons l’être réciproquement également pour l’autre, même et encore plus pour celui qui ne l’est pas. Que notre faiblesse humaine soit renforcée par nos choix pour l’Amour de la Vie.
- Pour aller plus loin
En nous recueillant devant ce petit enfant innocent, prince de la Paix, voyons dans notre histoire comment dissoudre un mur d’incompréhension et de peurs, bien souvent infondées, par de l’audace qui caractérise l’enfant, une générosité, une confiance à déplacer des montagnes, avec une parole de vérité qui encourage et qui libère. Sans angélisme, mais en assumant aussi nos erreurs, profitons de Noël et de ce temps de concorde pour oser une démarche vers quelqu’un que le temps, la vie, ou tout simplement notre égoïsme ont éloigné.
PRIÉRE
Regarde l’étoile,
espérance, elle te montrera la route de la sérénité même au cœur des souffrances, des absences, des peurs...
Écoute l’espérance, elle te dira que Jésus est venu par amour pour toi...
Vis l’espérance don de l’esprit, tu accepteras tes pauvretés, tes limites dans la paix.
Parle d’espérance, tu seras témoin de vie.
Enracine-toi en Jésus espérance, par le oui de Marie, tu vivras heureuse... Christ est présent, Il t’offre sa tendresse.
Accueille sa joie. C’est Noël.
Source : PRIONS EN ÉGLISE
ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT JEAN (1, 1-18)
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement -auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie, et la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en -venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. » Tous, nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ; car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.
UN AMI S'EST ANNONCÉ
Quelqu’un est chargé de vous accueillir à l’aéroport, dans ce pays où vous n’êtes jamais allé et où vous ne connaissez personne. Mieux vaut convenir à l’avance d’un signe distinctif. Ainsi, vous repérerez tout de suite qui vous attend. Et vous saurez que c’est bien vous qui êtes attendu. Avant d’échanger une poignée de main avec un inconnu, de lui confier vos bagages et jusqu’à votre propre personne, mieux vaut disposer d’un signe de reconnaissance.
Noël ressemble à cela. Un ami s’est annoncé bien à l’avance. -Durant les longues semaines de l’Avent, il nous a envoyé de nombreux messages. Avant de venir, il voulait s’assurer que nous -serions bien présents à son arrivée. La joie de Noël était annoncée dans les Écritures. En ce jour de la Nativité, le Seigneur tient parole et son messie rejoint nos vies. Isaïe a annoncé la venue d’un enfant. Quand il sera grand, il fera revenir la joie dans les cœurs. Il aura le pouvoir d’imposer la paix et la justice. Il sera la consolation et le libérateur du peuple d’Israël. Bien sûr, nous sommes un peu pressés de voir grandir cet enfant. Mais avant de régner sur le monde, Jésus doit d’abord se faire tout petit. Sans doute parce qu’il a besoin de grandir dans nos cœurs, de se sentir attendu et important pour nous. Si nous célébrons Noël aujourd’hui, c’est pour espérer le Seigneur et connaître ainsi la joie de le voir grandir en nous et vivre parmi nous.
Père Vincent Leclercq, assomptionniste, Prions en Église