Edito du dimanche
Vous y trouverez des informations pratiques et des renseignements sur la vie et les activités de nos communautés.
Ci dessous l'édito de chaque dimanche est proposé par un prêtre, un diacre ou une déléguée de nos cinq paroisses.
Bonne visite à tous !
Edito du 4ème dimanche du temps ordinaire -
2 février 2025
VIE CONSACREE.
« Que nos lèvres, notre âme et toute notre vie proclament ta louange, Seigneur. Puisque tout notre être est un don de ta grâce, fais que notre existence te soit consacrée. » Prière des Laudes du Samedi matin II° semaine. Le mot consacré est toujours associé au petit mot « à ». L’artiste se consacre à son œuvre… le disciple à son Maitre.
La Vie consacrée, profondément enracinée dans l'exemple et dans l'enseignement du Christ Seigneur, est un don de Dieu le Père à son Église par l'Esprit. Grâce à la profession des conseils évangéliques, les traits caractéristiques de Jésus — chaste, pauvre et obéissant — deviennent « visibles » au milieu du monde de manière exemplaire et permanente et le regard des fidèles est appelé à revenir vers le mystère du Royaume de Dieu, qui agit déjà dans l'histoire, mais qui attend de prendre sa pleine dimension dans les cieux. VITA CONSECRATA §1 (Jean-Paul II en 1996)
« Poussé par l’Esprit-Saint, Syméon vint au Temple. » A sa suite, animés de l’Esprit-Saint, répondant à un appel intérieur, des baptisés décident de consacrer leur vie au Seigneur. Certains le font secrètement et d’autres l’expriment publiquement en Eglise, dans le cadre de la vie religieuse ou d’instituts de vie consacrée, prononçant les 3 vœux : pauvreté ; chasteté et obéissance… pour ressembler à Jésus, au service de leurs frères humains.
« Consacre-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. » (Jn 17, 17-19)
Ces paroles prononcées au soir du Jeudi-Saint résonnent depuis 2000 ans dans le cœur de tant de femmes et d’hommes, provoquant une réponse d’amour. « Qui enverrai-je ? » demande le Seigneur à Isaïe.
Remercions notre Dieu de nous associer à son œuvre salvifique. Prions avec et pour tous les consacrés. Consacrons tous un peu de notre temps, de nos biens, de nos charismes pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Michel DUQUET
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Edito du 3ème dimanche du temps ordinaire - 26 janvier 2025
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » Luc 4, 21
Aujourd’hui s’ouvre pour nous l’évangile selon saint Luc qui nous accompagnera au fil de cette année liturgique. Luc explique son projet et nous présente Jésus à la synagogue. La Parole de Dieu nous est donnée aujourd’hui dans le début de l’évangile du Christ selon St Luc. Dès le départ, il précise que Jésus « accomplit » la parole du prophète Isaïe.
Cette Parole aujourd’hui nous présente le début du ministère de Jésus. Peu de temps après son baptême, il commence à enseigner en Galilée. Tous les gens parlent de Lui. Ce jour-là, il revient à Nazareth, le village où il a grandi. Comme il en a l'habitude, il va à la synagogue et il se lève pour faire la lecture. Cette lecture, c'est lui qui la cherche, qui la trouve et qui la commente.
En écoutant Jésus proclamer cette parole, nous pouvons déjà imaginer sa connaissance, son amour pour les Écritures. C’est déjà un appel pour chacun de nous de nous approprier la Parole de Dieu, dans la méditation, dans les études de la Bible, dans les partages d’évangile. Ainsi nous pourrons nous aussi affermir notre foi, partager notre foi.
En ce jour, le Christ a une bonne nouvelle à nous annoncer : l'Écriture devient Parole parce qu'elle est proclamée ; c'est une bonne nouvelle pour les pauvres et les exclus de tous les temps ; c'est une annonce de libération et de guérison. C’est une bonne nouvelle qui s’accomplit aujourd’hui…
Cet aujourd’hui dont parle Jésus, c’est le nôtre ; cette bonne nouvelle se réalise pour nous aujourd’hui dans tous les gestes de solidarité dont parle le prophète. Cet aujourd’hui, cette Bonne Nouvelle est à l'œuvre quand nous allons voir un malade sur son lit d'hôpital, quand nous partageons avec celui qui a faim quand nous sommes attentifs à nos frères et sœurs.
La bonne nouvelle c’est que le Seigneur veut que nous soyons ‘bonne nouvelle’ pour les hommes de notre temps… nous serons bonne nouvelle si nous décidons chez nous de construire la paix, la justice, la bienveillance, si nous faisons un pas vers le pardon, vers la réconciliation…
"Seigneur, vois ton peuple assemblé, ton peuple venu pour t'écouter. Ouvre nos oreilles à ta voix, nos cœurs à ta Parole qui peut les transformer. Et fais de nous des messagers de cette bonne nouvelle dans le monde d'aujourd'hui."
Jésus Christ, par ta grâce, « Aujourd’hui s’accomplit » la Bonne nouvelle de ton amour…
Jean-Marie Cheney, prêtre
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Edito du 2ème dimanche du temps ordinaire - 18 janvier 2025
Aujourd'hui, c'est le 2e Dimanche du Temps Ordinaire, et l'Évangile nous raconte le premier miracle de Jésus, réalisé à Cana de Galilée : la conversion de l'eau en vin. À l'intérieur de ce miracle se trouvent une série de leçons qui nous interpellent et nous incitent, à plus de charité et de générosité.
Le mariage est un moment de bonheur. Il en apporte à tous, que ce soit aux mariés eux-mêmes, à leurs amis et à leur famille. Cependant, selon le texte, le vin manquait. Et la première leçon de ce jour que nous relevons, c’est l’attention. Marie le remarque, elle est attentive aux détails de cette fête. De faire attention aux autres, nous aussi nous pouvons tous prendre le temps de se soucier d’un proche, d’un voisin, …
Et c’est encore Marie qui nous donne la seconde leçon de ce Jour ; le texte nous dit : sa mère dit à ceux qui servaient, « tout ce qu’il vous dira faites-le ». Si dernièrement au baptême du Christ la voix du Père depuis la nuée nous disait : « c’est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute ma joie, écoutez-le ». Aujourd’hui, c’est Marie qui nous montre vers qui nous devons nous tourner quand nous avons des soucis.
La troisième leçon de ce Dimanche, c’est que chacun de nous a son rôle dans la vie et en fait personne ne fait ombrage à l’autre. Marie constate le manque, le dit à Jésus, et Jésus dit aux servants remplissez d’eau les jarres. Vous voyez que c’est ainsi que la société est organisée. Cela nous permet de constater qu’on a besoin les uns des autres. Ce qui nous amène à la réalité décrite par la deuxième lecture quand Saint Paul nous dit : que les dons de la grâce sont variés, comme dons de l’Esprit Saint nous avons : la Sagesse, la Force, l’Intelligence, la Science, mais c’est le même Esprit et les services sont variés ; Lecteurs, Chorale, etc. Le Seigneur nous aide à développer ce don à mettre au service de nos paroisses.
La dernière leçon de ce dimanche pour moi c’est que Jésus nous donne toujours ce qui y a de bon et de meilleur pour nous. Jésus nous donne en tout temps ce qui est bon, parce que nous sommes ses préférés, il a fait de chacun de nous sa préférence. Sachons-nous aussi donner toujours le meilleur de ce que nous sommes et de ce que nous avons aux autres qui sont dans le besoin. Jésus donne de la joie à ce couple et rehausse l’éclat de la fête. Partout où l’on se trouve, soyons des artisans de paix et de joie. Laissons-nous habiter par l’Esprit Saint pour faire le bien en tout temps, pour notre Salut et la gloire de Dieu.
Virginie Crevoisier, déléguée Pastorale de la Vallée du Breuchin
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Edito - Fête du Baptême du Seigneur – 11-12 Janvier 2025
Lorsque Jésus fut baptisé par Jean Baptiste et qu’il sortit des eaux du Jourdain, du ciel, une voix se fit entendre : « Toi, tu es mon fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie ! ». Imaginons cette parole prononcée par Dieu sur chacun et chacune d’entre nous ! C’est tellement fort, qu’accueillir en nous ce mystère, ce ne peut être que progressif.
Quant à lui, Jésus de Nazareth a accueilli cette Parole de Dieu. Il s’est laissé travailler par elle, il a structuré les choix de sa vie sur cette conviction : « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je trouve ma joie !».
Même s’ils ne comprenaient pas toujours les choix de Jésus, les apôtres qui l’ont suivi pressentaient bien que Jésus était travaillé et guidé par un dialogue de confiance avec Dieu son Père, lorsqu’il se retirait à l’écart pour prier.
Et voilà qu’après la résurrection de Jésus, les apôtres accueillent, eux aussi, un souffle d’amour qui vient du ciel, l’Esprit saint qui va les bousculer, et les envoyer baptiser toutes les nations.
Nous non plus, nous ne sommes pas des étrangers pour Dieu. Jésus est l'aîné d'une multitude de frères. Le baptême nous fait membres de son corps. Nourris de sa Parole et de l'eucharistie, puissions-nous structurer nos choix de vie en nous pressentant pleinement fils et filles de Dieu.
Pour cela, laissons-nous fortifier par ce message de St Paul proclamé aujourd’hui dans la 2ème lecture : « Par le bain du baptême, Dieu nous a fait renaître et nous as renouvelés dans l’Esprit Saint. Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance, par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle ».
Bernard GARRET, prêtre
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Edito du dimanche 5 janvier 2024
Jubilé 2025
Un jubilé est une période privilégiée dans l’Eglise, sur le modèle de ce qui s’est vécu dès l’Ancien Testament, dans la première Alliance entre Dieu et son peuple. Il s’agit d’un temps favorable pour se tourner davantage vers Dieu et le prochain. C’est l’occasion de découvrir ou redécouvrir un aspect important de notre foi en Jésus Christ et en son Eglise.
Le Pape François a souhaité proposer comme thème pour ce jubilé 2025 : « pèlerins de l’espérance ».
La messe d’ouverture de cette année jubilaire a eu lieu dans toutes les cathédrales du monde le 29 décembre dernier. Plus localement, nous aurons l’occasion de prier chaque dimanche pour des intentions particulières où des hommes et des femmes engagent leur vie et leur vocation.
2025 est aussi la date anniversaire du Concile de Nicée qui a eu lieu en 325. La grande question qui agitait l’Eglise à ce moment-là, était autour de l’identité de Jésus. Certains niaient la divinité de cet homme… C’est là qu’est né le symbole de Nicée-Constantinople, notre fameux « je crois en Dieu » dans une version plus développée.
Afin de revisiter de belles expressions autour de l’identité de Jésus, comme par exemple qu’il est « Lumière, née de la Lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu », il nous sera proposé de prendre aux messes du dimanche le symbole de Nicée-Constantinople. Il sera sur les feuilles d’assemblée pour aider notre prière communautaire.
De nombreuses autres propositions dans la spiritualité, l’entraide solidaire, la fraternité et les pèlerinages verront le jour tout long des mois qui viennent, afin de nous aider à mieux devenir pèlerins de l’espérance. Un pèlerin qui prie son Dieu, qui célèbre son salut, qui loue le Créateur, qui forme son intelligence de la foi, qui sert ses frères et sœurs en humanité, qui s’engage et qui témoigne de sa joie en l’espérance.
Que Celui qui est notre Dieu – Jésus, vraiment homme et vraiment Dieu – soit notre joie et notre espérance pour chaque jour de 2025 ! Belle et sainte année à tous !
Jean-François Francisco, curé.
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Edito du dimanche 29 décembre 2024
La sainte famille de Jésus, Marie et Joseph
La famille est un lieu de vraies joies, mais aussi de vraies souffrances. D’ailleurs, à y regarder précisément, la Sainte Famille n’a pas été épargnée. Joseph, originaire de Bethléem, travaille à Nazareth, c’est un déplacé économique.
Rappelons-nous, au début, la décision de Joseph de rompre son mariage avant que l’ange ne lui parle. Comment cela ne résonnerait-il pas avec toutes les difficultés de la vie conjugale ? Si Marie et Joseph se rendent à Bethléem, c’est bien pour un recensement de l’occupant romain. C’est un pays occupé. Les préparatifs pour la naissance sont pour le moins contrariés ! Que de violences aussi, pensez au massacre des bébés innocents qui les obligent à immigrer en Égypte. Cela fait un peu beaucoup ! Ne trouvez-vous pas ? Un peu beaucoup pour entretenir une image sereine de la Sainte Famille.
Cela fait échos aux difficultés de nos propres existences. Le verbe de Dieu entre dans la complexité, la vulnérabilité, la violence de nos vies, dans notre pâte humaine. La famille est le bien le plus précieux pour les humains, en particulier pour les pauvres et nous sommes tous pauvres, à un moment ou à un autre, à l’heure de l’incompréhension, de l’échec, de la maladie ou de la mort.
Nous sommes liés les uns aux autres que nous le voulions ou non. Ce qui est remarquable, pour la Sainte Famille, c’est leur disponibilité, leur accueil du dessein de Dieu et leur attitude d’écoute, de service, dans une très grande humilité, pour réaliser ce qu’ils comprenaient comme la volonté de Dieu sur eux. La famille est le lieu de l’apprentissage de la miséricorde, de l’amour en actes et en vérité, le lieu où sont transmises les valeurs essentielles pour que chaque être humain puisse devenir adulte.
A deux jours de l’année 2024, tous mes vœux pour vos familles !
Jean-Marie Moesch, diacre
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Edito du jour de Noël
Le VERBE s’est fait CHAIR.
Bouleversé intérieurement par la pauvreté de la Crèche le soir de Noël 1856, Antoine CHEVRIER nous a laissé de belles prières. En voici 2 extraits :
« Ô Verbe ! Ô Christ ! Que vous êtes beau ! Que vous êtes grand !
Qui saura vous connaître ? Qui saura vous comprendre ?
Faites, ô Christ, que je vous connaisse et que je vous aime.
Puisque vous êtes la lumière, laissez venir un rayon de cette divine lumière sur ma pauvre âme afin que je puisse vous voir et vous comprendre.
Mettez en moi une grande foi en vous afin que toutes vos paroles soient pour moi autant de lumières qui m’éclairent et me fassent aller à vous et vous suivre dans toutes les voies de la justice et de la vérité…
Expliquant aux enfants du PRADO le 3° mystère joyeux, il prie ainsi :
Ô Jésus qui avez poussé l’amour de la pauvreté jusqu’à vouloir naître dans une étable, n’ayant pour berceau qu’une misérable crèche et qu’un peu de paille pour couchette, accordez-moi la grâce d’aimer la pauvreté et de mépriser tous les biens de la terre pour ne plus m’attacher qu’aux biens impérissables du ciel…
Saint Enfant Jésus, que j’aime à vous voir, à vous contempler dans ce pauvre lieu ! Comme vous avez bien fait de naître dans cette étable ! Là, votre accès est facile, tout le monde a le droit de venir vous visiter et vous le voulez ainsi, pour recevoir tout le monde. Si vous naissez ainsi pauvre, c’est pour m’apprendre que le premier pas dans la vie parfaite est la pauvreté. Je l’embrasse donc avec joie et amour. Cette belle pauvreté, je veux en faire ma vertu chérie…
JOYEUSE et SAINTE NATIVITE.
Michel DUQUET, prêtre du PRADO.
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Edito de la Veillée de Noël
« Un enfant nous est né, un fils nous a été donné !... son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix » (Isaïe 9, 5).
Nous vivons la fête de la Nativité de Jésus, le Seigneur de nos vies, comme un temps de fête de famille et de fraternité. Fête de famille et de fraternité large entre nous, fête de famille et de fraternité avec Celui qui vient et n’a pas craint de nous appeler ses frères.
Devant l’enfant déposé dans une mangeoire, une crèche, un enfant qui ne sait pas encore parler, nous reconnaissons en lui, la Parole véritable de Dieu faite chair, Dieu fait homme : Jésus.
Dieu est avec nous dans ce qu’il y a de plus fragile et faible, un enfant porteur de l’infini de Dieu. Par Lui, Dieu vient à nous, non avec souveraineté et puissance, mais aussi avec la vulnérabilité d’un nouveau-né pour gagner nos cœurs et les convertir de l’intérieur.
Dieu prend des risques en Jésus, parole engagée de Dieu contre ce qui fait mal aux hommes. Il se remet aux mains des hommes, celles de Marie et de Joseph comme celles de ceux qui chercheront à se saisir de lui. Il se remet aussi entre nos mains.
Sur les routes de l’histoire des hommes, semées d’embûches et de crises, de tristesses et d’angoisses mais aussi de joies et d’espoirs, de rêves et de projets, Il se fait notre compagnon. Sa manière d’être Parole incarnée provoque notre façon d’être humain.
Cet avènement de Jésus, cette naissance de Jésus marque aussi l’avènement de l’Homme. Depuis Noël, il n’est plus possible de regarder l’Homme comme avant. A la lumière de Jésus, fils de l’homme, fils de Dieu, l’Homme est à regarder comme familier de Dieu. « L’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu » a un visage de Jésus Christ, enfoui parfois il est vrai. En contemplant cet enfant, dans la foi, Jésus nous donne de découvrir que par Lui, avec Lui et en Lui nous sommes enfant de Dieu.
La promesse annoncée par Isaïe dans la naissance de cet enfant, porte, aujourd’hui encore, l’espérance de ce royaume de paix dont Jésus porte de nom « Prince-de-la-Paix ». Jésus Christ, en s’incarnant dans notre monde, nous ouvre le chemin ; il nous envoie dans le monde comme une étoile qui brille pour illuminer le cœur des êtres humains de cette Paix qu’il porte en lui.
Heureux et Joyeux Noël dans la Paix du Christ !
Jean-Marie Cheney, prêtre
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Edito du 22 décembre 2024 : 4ème dimanche de l’Avent
En ce quatrième dimanche de l’Avent, nous arrivons presque au terme de notre préparation à Noël. Les lectures de ce jour évoquent la naissance d’un enfant qui sera le berger du peuple de Dieu. Il sera la paix dans nos cœurs et la paix entre nous parce qu’il vient par sa mort et sa résurrection, nous réconcilier définitivement avec Dieu le Père dont nous étions séparés depuis la faute originelle. Telle est la volonté de Dieu, père plein de tendresse.
Sauvés par avance du mal et du péché, nous sommes nous aussi appelés à faire la volonté de Dieu en disant à la suite de Jésus « me voici ».
Marie, la mère de Jésus, est la première à avoir répondu à cet appel. Comme elle, laissons - nous remplir de la force de l’Esprit Saint et allons le porter à toute personne que Dieu met sur nos chemins.
Chaque fois que nous prions, que nous recevons un sacrement, que nous vivons le pardon ou le sacrement de la réconciliation, chaque fois que nous communions au corps du Christ, nous sommes remplis d’Esprit Saint et nous portons nous aussi Jésus en nous. Est-ce qu’alors, comme Elisabeth, nous bénissons Dieu et nos frères et sœurs ? Est-ce qu’alors comme Marie, nous nous empressons de porter Dieu aux autres, heureux que nous sommes d’avoir cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu ? Le Verbe se fait chair et il vient habiter chacun de nos cœurs. Ouvrons grands nos cœurs à son amour et à celui de notre prochain.
Marie-Paule Zert, déléguée pastorale