il n'y a plus de doute possible...les pauvres nous le disent

Le constat est criant : nos sociétés traitent la nature de la même façon qu’elles traitent leurs membres les plus en difficulté. Autre façon de dire que « tout est lié » : la pauvreté comme premier révélateur de la crise écologique.

Le réseau d'ATD QM « Ecologie et Gr ande Pauvreté » l'a découvert, en donnant la parole à ses militants (personnes en situation de pauvreté),

« un discours écologiste qui se contentera de préconiser le remplacement de certains biens de consommation ou de certaines habitudes ... par d’autres, sera incapable de rompre avec les mécanismes profonds qui ont conduit à la catastrophe écologique que nous vivons. Le souci des écosystèmes doit aller de pair avec le souci de nos semblables. Tant qu’il nous semblera acceptable, voire nous laissera indifférents, que quelques-un·e·s soient exploité·e·s, quand bien même ce serait au nom de « l’intérêt général », alors nous ne serons pas débarrassés d’un système de pensée qui cautionne l’exploitation, la prédation et la domination des êtres humains et de la nature."

extrait du document de traval issu des universités populaires "Pour une écologie qui ne personne de côté"