La démarche Eglise Verte de l'Archevêché à Besançon
En 2020, une démarche Eglise Verte a démarré à l’archevêché à Besançon. Pouvez-vous nous raconter comment et quand est né ce groupe Eglise Verte et comment il travaille ?
En janvier 2020 le Père Eric Poinsot a sollicité l’ensemble du personnel pour réfléchir à la question écologique et en particulier à la mise en place du Label Eglise Verte à l’archevêché (au 3 et au 5 rue de la Convention).
A la suite de cet appel, une petite équipe est née en juillet 2020, composée du Père Poinsot, Stéphane Bobillier et Martine du Tertre. Depuis cette équipe s’est étoffée avec l’arrivée d’Hélène Tarbouriech, Nathalie Devaux et Chloé Baverel.
Nous nous réunissons en fonction des besoins et du suivi nécessaire aux projets définis (environ tous les deux mois). Lors de chaque rencontre, nous reprenons le suivi de nos décisions (notées sur un tableau) et nous répartissons les actions que nous avons choisi de mettre en place.
Par quelles actions est-ce que la démarche Eglise Verte se matérialise aujourd’hui au niveau de l’Archevêché ? Quels sont les futurs projets ?
Après la première étape de l’éco-diagnostic, nous avons choisi de mettre l’accent dans un premier temps sur tout ce qui concernait le « tri sélectif ». Nous avons distribué et équipé tous les bureaux, salle de réunion ou de convivialité, de sacs donnés par le Grand Besançon pour « trier plus » afin de « recycler mieux » : cabas pour le verre, sac pour le papier et le plastique à destination du bac jaune, croque feuilles pour récupérer le papier à destination du bac brouillon de l’imprimante. Une nouvelle signalétique plus visuelle et plus détaillée a été mise en place dans le local « tri ».
Notre prochain objectif est de faire un état des lieux internes des dépenses énergétiques dans nos bureaux et locaux (point sur les éclairages, recensement des halogènes, études des besoins de détecteurs de présence ou de minuteurs dans certains couloirs, etc.). Nous utiliserons des appareils mis à disposition par le Grand Besançon, pour mesurer la consommation de nos appareils électrique et envisageons même d’élargir l’étude sur tout le bâtiment.
Il est important de sensibiliser autour de nous à l’importance d’agir pour préserver des conditions de vie dignes pour tous sur notre planète. Comment votre équipe fait-elle pour sensibiliser les personnes qui gravitent à l’archevêché notamment ?
Nous avons installé un panneau d’information à proximité de notre salle de convivialité. Sur ce panneau sont indiqués les noms des personnes impliquées dans notre petit groupe, ainsi que le label « Église verte », le résultat du diagnostic, et une fiche question-réponse « ça va où ? » pour tout objet qu’on ne sait pas où jeter…
En dehors des actions concrètes mises en pratique à l’archevêché, est-ce que la démarche Eglise Verte porte d’autres fruits selon vous ?
On a observé qu’il n’y a presque plus rien dans les poubelles ordinaires… c’est un premier beau fruit de notre démarche !
Un autre fruit qui dépasse un peu les actions concrètes que nous mettons en place, c'est que cela semble nourrir la réflexion des uns et des autres autour des questions écologiques pour une mise en œuvre chacun dans son propre foyer. Rendre visible des sacs de tri à l'archevêché, cela suscite par exemple des discussions à la pause café sur la façon dont chacun le fait chez soi...
On se pose aussi la question d’améliorer notre « mobilité verte » et de faciliter l’utilisation de vélos électrique pour les personnes présentes à l’archevêché.
Qu’est-ce que vous diriez à un groupe qui souhaiterait entrer dans cette démarche Eglise Verte ?
Prendre le temps de se retrouver avec les personnes intéressées par la démarche, d’échanger les idées. De rencontrer une ou deux personnes d’un groupe déjà existant pour donner des pistes. De se donner des objectifs simples et clairs, d’avancer à petits pas et avec méthode.
Merci à toute l'équipe pour ce témoignage !