Appel à l’occasion du vote par le Parlement en Congrès de la révision constitutionnelle inscrivant l’avortement dans la Constitution
Beaucoup de nos parlementaires, sans doute, vont voter ce texte avec la conviction d’affermir un droit essentiel ; certains, assez nombreux en fait, vont le voter honteux et contraints.
Président et Vice-présidents de la Conférence des évêques de France (CEF), nous relayons volontiers l’appel lancé par plusieurs mouvements au jeûne et à la prière.
Comme catholiques, nous aurons toujours à rester des serviteurs de la vie de tous et de chacun, de la conception à la mort, des artisans du respect de tout être humain, qui est toujours un don fait à tous les autres, à soutenir ceux et celles qui choisissent de garder leur enfant même dans des situations difficiles - et nous cherchons des voies nouvelles pour cela -, à entourer de notre respect et de notre compassion ceux et celles qui ont eu recours à l’avortement.
Demandons-en humblement et instamment la grâce. Prions surtout pour que nos concitoyens retrouvent le goût de la vie, de la donner, de la recevoir, de l’accompagner, d’avoir et d’élever des enfants.
La Présidence de la Conférence des évêques de France
Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, président de la CEF
Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours, vice-président de la CEF
Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil, vice-président de la CEF
Conférence des Evêques de France
Mgr Éric de Moulins-Beaufort au micro de RCF ce mardi 5 mars
Le parlement a voté : 780 voix pour et 72 contre l'inscription de l'IVG dans la Constitution. Hier soir, le Vatican a déploré cette décision et appelle à "jeûner et prier". Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, Archevêque de Reims, est le président de la conférence des évêques de France. Il témoigne d'une grande tristesse de l'Eglise.