Chemin étonnant, mais une vraie bénédiction.. — Doyenné 13 / Luxeuil

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Chemin étonnant, mais une vraie bénédiction..

Nous sommes heureux d'accueillir Anne Fischer qui a fait son entrée en pleine communion dans notre Eglise le dimanche 11 février à Raddon.
Elle nous partage son histoire.

On parle d'entrée dans la pleine communion de l'Église catholique pour un chrétien baptisé dans une autre confession.
La pleine communion se concrétise notamment par la profession commune de la foi et par l'usage des sacrements. Anne fera sa profession de foi prochainement à la cathédrale de Besançon. Elle nous partage son histoire

 

Mon entrée en « pleine communion »

Nous venions de Colmar, et pour mon travail nous sommes arrivés à Luxeuil les Bains. Dès la deuxième année, j’ai passé par « la vallée de l’ombre de la mort »ps 23, j’ai été opérée d’un cancer avec tout ce qui va avec, et après 6 semaines d’absence, la tourmente a suivi : notre couple n’a pas résisté.

Pendant 4 ans, je suis restée le dimanche à la maison, à suivre les cultes sur internet. Des années de solitude, mais Dieu était là, jamais absent. Un temps où les 3 années de réveil vécues dans une église de Colmar ont été ma force.  Je viens du milieu protestant évangélique.

Lors d’un échange avec une collègue de travail, j’ai pu lui dire que je priais pour elle. Et elle, de me demander si je connaissais le Père Christophe. A ma réponse, elle me proposa de lui donner mon numéro de téléphone. J’ai pu m’entretenir avec lui, et très vite, participer à différents événements, ou groupes.

Il y a eu les « journées 3 D », où pour la première fois j’ai découvert une église vivante, avec des personnes chaleureuses, vivant leur foi. Je me suis tout de suite sentie à l’aise.


J’avais demandé au Père Christophe de pouvoir vivre l’étude de la Parole de Dieu avec d’autres. Et c’est autour du Père Bayerlet et du Père Christophe qu’un groupe d’une petite dizaine s’est retrouvé pour étudier la Bible. Il y a eu ensuite, la présentation d’un projet de missions dans les villages, « 1 jour, 1 village ». Et c’est autour d’une table qu’une quinzaine de personnes se sont engagées, « oui Seigneur, envoie-moi ». Expérience unique où Dieu par son Saint Esprit était présent lors du porte-à-porte, lors des échanges, dans les moments d’adoration, de prière d’envoi. Dieu se révélait par son Esprit, nous avions une bonne nouvelle à annoncer : Jésus mort pour nos péchés, et ressuscité intercédant pour nous auprès du Père. De belles rencontres, et une unité dans le groupe qui était notre force.

J’ai pu également m’engager dans le chant de louange, dans le groupe Bartheo.


Et il y a eu l’accompagnement du père Christophe à Paris pour vivre une conversion pastorale. Avec un petit noyau de personnes, j’ai pu vivre des temps forts à Paris, des visio et échanges avec une autre paroisse. Ce fut un temps d’analyse et d’appropriation de cette vision pour notre doyenné avec Agnès et Christophe Bourrienne comme modérateurs du groupe. Après 2 ans d’étude et d’analyse, nous sommes arrivés à la restitution des priorités aux paroissiens et à des chantiers de travail sur 5 ans.

Dans le cadre de cette transformation pastorale, des petites fraternités se sont mises en place. Dans la vallée du Breuchin, il y en a 3.

Il existe encore d’autres directions à prendre, mais je m’arrêterai là. Le Saint esprit ouvre des cœurs, et crée l’unité au niveau de tous ces groupes qui ont vu le jour.

 

Venons-en à mon parcours. Après une dizaine d’années à participer à différents groupes, le Père Christophe m’a posé la question de savoir si je ne voulais pas m’engager davantage dans la communauté catholique du doyenné.

J’ai tout de suite répondu « oui », car j’y avais trouvé ma place. Le Seigneur m’utilisait dans cette communauté ; il m’avait donné une famille :

Jean 13 verset 35 « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres. »

J’ai été baptisée dans une église évangélique à l’âge de 19 ans, dans ma ville d’origine. J’ai donc pu passer par la « pleine communion », et au mois de mai je vivrai le temps fort de la confirmation, entourée par mes frères et sœurs en Christ.  

Chemin atypique, certes, mais conduit par Dieu. Chemin déconcertant pour certains, mais tellement riche de découvertes et de la grâce de Dieu.

Chemin de conversion pastorale, avec tout l’enthousiasme transmis par le saint Esprit pour vivre de nouvelles aventures avec mes frères et sœurs en Christ.
J’ai passé par la pleine communion, le dimanche 11 février, lors d’un Dimanche Ensemble à Raddon ; j’ai pu vivre ce moment, entourée de mes enfants, de mes petits-enfants et des membres de la famille de mon mari. Il y avait également de tous les membres des petits groupes dont je fais partie.
Journée pleine d’émotions, de joie et d’unité. Le repas a réuni les prêtres, des membres du groupe Bartheo, les membres du groupe Mission, les membres des différentes fraternités de la vallée du Breuchin, les membres du groupe vision pastorale, les membres de l’ECP de la vallée dont je fais partie depuis le mois de septembre : quel beau terreau ce jour-là, signe de ce que l’église est en devenir : une assemblée de pierres vivantes comme les disciples dans la première Eglise.

Actes 2 versets 42 à 47
42 Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières.

43 La crainte s'emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres.

44 Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun.

45 Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun.

46 Ils étaient chaque jour tous ensemble assidu au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur,

47 louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés.

C’est avec joie et enthousiasme que je dis : « oui Seigneur, envoie-moi, utilise-moi ». Merci pour cette grâce qu’il me fait.
 

                                                                 

 

                                                                                    

 

Signature du document officiel qui atteste qu'Anne intègre librement la foi catholique à partir de ce jour là.