Lutter contre la traite
Les participants se sont appuyés pour leurs réflexions sur les propositions faites par le Dicastère pour le Service du développement humain intégral. Des orientations pastorales qui avaient été approuvées par le pape François en janvier dernier.
Cette conférence s’est intéressée en particulier à la situation des femmes et des enfants, victimes privilégiées des trafiquants, mais aussi à l’aspect préventif (ce qui demande un cadre législatif précis) ou encore à l’accompagnement (physique, psychologique et spirituel) des victimes.
Le but de ce rassemblement est d’élaborer conjointement des mesures, de coordonner les différents acteurs pour mettre fin à ce fléau.
Le Pape a reçu les participants jeudi matin. Il a rappelé que la traite est un « crime contre l’humanité » :
« La traite détruit l’humanité de la victime, en offensant sa liberté et sa dignité, mais en même temps elle déshumanise celui qui l’accomplit ».
Preuve que le Pape François accorde une intention particulière à ce sujet, il a choisi la sœur Eugenia Bonetti, religieuse italienne de 80 ans engagée contre la traite des êtres humains, pour conduire le traditionnel Chemin de Croix du Colisé du Vendredi Saint. En 2012, elle a fondé l’association Slaves no more (Plus jamais esclaves) qui propose aux femmes de reconstruire une nouvelle vie dans leur pays d’origine. Si vous voulez en savoir plus sur cette religieuse, consultez cet article du journal La Croix.